Hardouin – Preuves de noblesse pour la Grande Écurie (1699)

La Bibliothèque nationale de France conserve une copie partielle (il manque la conclusion) des preuves de noblesse établies par Charles d’Hozier, généalogiste du roi, pour Philippe-René, fils de René Hardouin, seigneur de la Girouardière, et de Renée-Anselme de Saint-Rémi, pour son entrée parmi les pages de la Grande Écurie du roi en mai 1699.

Touraine, mai 1699.

Fait en copies détachées.

Preuves de la noblesse de Philipes-René Hardouin de la Girouardière, presenté pour être reçut page du roi dans sa Grande Écurie, sous le commandement de S. A. le comte d’Armagnac, grand écuier de France.

D’argent à une fasce de gueules accompagnée en chef d’un lion passant de sable, couronné, lampassé et armé de gueules, et en pointe de deux quintefeuilles de sable. Casque, etc.

Philipes-René Hardouin de la Girouardière, 1683.

Extrait du regître des batêmes de la paroisse de Peuton, ressort de Chateaugontier, au diocèze d’Angers, portant que Philipes-René, fils de messire René Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardière et de Coudreuse, et de dame Renée-Ancelme de Saint-Rémi, sa femme, naquit et fut batisé le 10e de février de l’an 1653. Le parain, messire Charles de la Saugère, seigneur de Saint-Gobert, et la maraine, dame Jaquine Jaquelot, douairière de la Girouardière. Cet extrait delivré le 14e de mars de l’an 1699, signé de la Monière, curé de l’église de Peuton, et légalisé.

Ier degré, père et mère. René Hardouin, seigneur de la Girouardière, Renée-Ancelme de Saint-Rémi, sa femme, 1681.

Contract de mariage de messire René Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardière et de la Roussière, fils aîné et principal héritier présomptif de messire Philipes-Emanuel Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardière et de la Roussière, etc, demeurant dans sa maison seigneuriale de la Girouaridière, paroisse de Peuston en Craonnois, et de dame Jaquette Jaquelot, sa femme, acordé le 1er de juillet de l’an 1681 avec demoiselle Renée-Anselme de Saint-Rémi, dame de Préaux, des terres et seigneuries du Pin, de la Roche Saint-Bault, et Champagne, de Coudreuse et de Chantenai, [folio 4v] assises dans le péïs du Maine, et de Roquère en Loudunois, fille unique de défunts messire René de Saint-Rémi, chevalier, seigneur du Pin, de Préaux, et de dame Marie Bastard, sa femme, et assistée de messire René-Marc du Boisjourdan, son curateur, chevalier, seigneur du Boisjourdan et de Chasnai, etc., et de messire maître Pierre Jouïe, seigneur des Roches, conseiller du roi et seul président en la sénéchaussée et siège présidial de la Flèche, ses cousins. Ce contrat reçut par Crosnier, notaire à Angers, fut passé dans la maison de dame Françoise Hardouin, veuve de messire Hercules-François du Boisjourdan, chevalier, seigneur du Boisjourdan et de Chasnai, tante desdits seigneur de demoiselle futurs épous ; et aprend que les futurs épous etoient parens, et qu’il falut avoir dispense du Pape ; et que le même futur épous avoit une sœur, apellée Jaquette Hardouin, qui étoit mariée avec messire Charles de la Saugère, chevalier, seigneur de Gaubert ; et aprend que le susdit contract fut fait en conséquence, et en conformité des articles arrêtés le 5e de février de l’an 1680, de l’avis et du consentement de messire Charles de la Corbière, abé de Valence, et de messire Charles-Guillaume de la Corbière, chevalier, seigneur de Juvigni, cousins du futur épous, et la dite demoiselle aussi de l’avis de [folio 5] messire Jaques Bâtard, son oncle, curé d’Asnières, et de messire Nicolas de Savonnières, chevalier, seigneur de Brulon, mari de dame Marthe Bâtard, messire Claude Bâtard, chevalier, seigneur de Fontenai, et de messire maître Guillaume Le Pelletier, conseiller du roi et maître des requetes de la feue Reine Mère, et bailli et juge ordinaire au marquisat de Sablé, et dame Françoise Hardouin, veuve de messire Hercules de Boisjourdan, et dame Marguerite Bâtard, veuve de messire maître Charles Le Boucher, conseiller du roi et lieutenant général criminel au présidial de la Flèche, ses oncles et tantes, Timoléon de Grugelin, chevalier, seigneur de la Guitière, messire maître Pierre Jouïe, sieur des Roches, conseiller du roi et seul président en la sénéchaussée et siège présidial de la Flèche, messire Honoré Eustache de la Lande, chevalier, seigneur de Saint-Martin-Villangloze, messire Urbain de la Lande, chevalier, seigneur des Plains, messire Josef de Cervon, chevalier, seigneur des Arsis, conseiller au parlement de Bretagne, et de messire Charles de Houlières, chevalier, seigneur de la Jupelière, prêtre, et il y est dit que les dits seigneurs et dame de la Girouardière promettoient de marier le futur épous comme leur fils aîné et principal héritier, et qu’ils avoient une autre fille, apellée Jaquine Hardouin, à laquelle ils devoient donner sur le total de leurs biens la somme de 3000₶ outre sa part au tiers du don à elle fait par [folio 5v] dame Anne Jaquelot, sa tante. Item, il est dit que ladite demoiselle de Saint Rémi, future épouse, comme héritière de messire Louis Bastard, chevalier, seigneur de la Pavagère, étoit redevable au dit seigneur de la Girouardière de la somme de 2000₶ etc. moïennant quoit elle demeuroit déchargée de l’obligation de 6000₶ faite à son profit, par dame Françoise de la Lande son aïeule. Après les articles est inséré un extrait batistère portant que la dite Jaqueline Hardouin, née le 22 janvier, jour de Saint-Vincent, fut baptisée le 18e de septembre de l’an 1646, et elle est dite fille de messire Philipes-Emanuel de Hardouin, écuyer, seigneur de la Girouardière, et de dame Jaqueline Jaquelot, qu’elle eut pour parain haut et puissant messire Charles de la Corbière, chevalier, seigneur de la Bénichère, et pour maraine demoiselle Jaquine Le Roi.

Blason Hardouin
D’argent à une fasce de gueules accompagnée en chef d’un lion passant de sable, couronné, lampassé et armé de gueules, et en pointe de deux quintefeuilles de sable.

Vente des métairies du Haut et Bas Vernai, assises dans la paroisse de Chantenai, faite le 15e de septembre de l’an 1693 à messire René de Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardière, et à dame Renée-Ancelme de Saint-Rémi, sa femme, par dame Marguerite Bâtard, veuve de messire Nicolas Le Moine, écuyer, seigneur de Vernon, demeurante dans le faubourg de Saint-Jaques de la ville de la Flèche, à condition de péïer sur les deniers qui proviendroient de cette vente [folio 6] les sommes dues à dame Elizabeth Aubert, veuve de messire Louis de Maldent, président à la cour des aides de Paris, et à dame Marguerite de Bâtard, religieuse à Noïon, comme heritière de feu messire Louis de Bâtard, leur frère, vivant seigneur de la Pavagère. Cet acte reçut par Juesse, notaire à la Flèche.

[folio 7]

IIe degré, aïeul et aïeule. Philipes-Emanuel Hardouin, seigneur de la Girouardière, Jaquette Jaquelot, sa femme, 1652. D’azur à un chevron d’argent accompagné de deux mains dextres de sable, et en pointe d’une levrette de même, assise, acolée et bouclée d’or.

Contrat de mariage de messire Philipes-Emanuel de Hardouin, chevalier, seigneur de la Roussière, demeurant dans la maison seigneuriale de la Girouardière, paroisse de Peuton, fils de messire Urbain de Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardière et de la Roussière, et de demoiselle Madelène Bâtard, sa femme, et assisté de messire Philipes de Madaillan, chevalier, seigneur de Chauvigné, fondé de procuration du père et de la mère du futur épous, lesquels le marient comme leur héritier principal et noble, acordé le 7e de février de l’an 1652 avec demoiselle Jaquette Jaquelot, fille de messire Philipes Jaquelot, vicomte de la Mote, et seigneur d’autres lieux, conseiller au parlement de Bretagne, et de dame Marguerite Maneau, sa veuve, laquelle donne à sa fille, future épouse, en avance d’hoirie, la somme de 20000₶ dont la moitié devoit être peïée la veille du jour des épousailles, et pour l’autre moitié, on lui devoit donner 500₶ de rente en fonds d’héritages au péïs de Evannois des biens apartenans à demoiselle Jaquine Le Roi, aïeule de la future épouse, du consentement de messire Louis Jaquelot, frère aîné de la dite future épouse, seigneur et vicomte de la Mote, conseiller au parlement de Bretagne. Ce contract reçu par Gouesbaut, notaire de la cour et baronie de Pouancé, fut passé au lieu de la Huberderie, en presence de messire Charles de la Corbière, chevalier, seigneur de la Benichère, de noble et discret René de la Fontaine, prêtre, curé de Peuston, de messire René de Madaillan, chevalier, seigneur de [folio 7v] l’Isle-Darée, et de Jean Le Goux, écuyer, sieur de Beauchêne, etc.

Jugement rendu le 17e d’août l’an 1668 par M. de la Noiraie, intendant dans les provinces de Touraine, d’Anjou et du Maine, par lequel il donne acte à messire Philipes Emanuel Hardouin, écuyer, seigneur de la Girouardière, demeurant dans la paroisse de Peuston, élection de Chateaugontier, de la représentation qu’il avoit faite de plusieurs titres pour la justification de sa noblesse. Cet acte signé Voisin de la Noiraie.

IIIe degré, bisaïeul et bisaïeule. Urbain Hardouin, seigneur de la Girouardière, Madelène Bastard de la Paragère, sa femme, 1620. D’azur à une demi-fleur de lis d’or, parti d’un demi-aigle de même, le vol haussé.

Contract de mariage d’Urbain de Hardouin, écuier, seigneur de la Girouardière, fils aîné d’Eustache de Hardouin, écuyer, seigneur de la Girouardière, et de demoiselle Françoise de Champagné, sa veuve, demeurant au lieu seigneurial de la Girouardière, paroisse de Peuston, acordé le 6e de juillet de l’an 1620 avec demoiselle Madelène Bastard, fille de Guillaume Bastard, écuyer, seigneur de la Pavagère, et de demoiselle Marie de Segraïe, sa femme, et assistée de demoiselle Caterine de Montecler, son aïeule, veuve de Louis de Segraïe, écuyer, sieur du Houx, demeurante au bourg Saint-Mars-Doutelle. Ce contract reçu par Robelot, notaire de la cour roïal du Mans, demeurant à Chantenai ; en présence de messire Pierre de Champagné, seigneur de la Mote-Ferchaut, gouverneur pour le roi dans la ville de Chateaugontier, au nom et comme procureur [folio 8] de la dite Françoise de Champagné, mère du futur épous ; et aussi en presence de messire Nicolas Prieur, chevalier, seigneur de Chantelou, demeurant aux Loges, en Valon, d’Urbain Bastard, ecuyer, sieur de Hautbaigneux, frère aîné de la future épouse, de Charles de la Corbière, ecuyer, sieur de Mortel, demeurant dans la paroisse de Cossé-le-Vivian, de René de la Chapelle, écuyer, sieur de Moiré, paroisse de Racé, de noble et discret Jaques du Castel, prieur d’Aauessa 1 de noble et discret Pierre bastard, chapelain de la Chapelle de Notre-Dame-d’Entre-les-Eaux, de Florent Bastard, écuyer, sieur de la Roueïllonnière, demeurant à Asnières, oncles paternels de la future épouse, Gabriel de Champagné, écuyer, sieur du Cramaille, demeurant à Chataugontier.

Ordonnance des commissaires généraux deputés par le roi pour le regalement des tailles dans la généralité de Tours, rendue le 25e de juin de l’an 1635, par laquelle ils donnent acte à Urbain Hardouin, écuyer, sieur de la Girouardière, de la paroisse de Puston, election de Chateaugontier, de la representation qu’il avoit faite devant eux pour la justification de sa noblesse, de plusieurs titres par lesquels il avoit prouvé qu’il etoit issu d’Eustache Hardouin, ecuyer, sieur de la Girouardière, et de demoiselle Françoise de Champagné, sa femme. Qu’Eustache étoit [folio 8v] issu de Bertrand Hardouin, écuyer, sieur de la Girouardière, et de demoiselle Jeanne de Saint-Yion, sa femme. Que Bertrand étoit issu de Guillaume Hardouin, écuyer, sieur de la Girouardière, et d’Eléonore de la Corbière. Et que ledit Guillaume étoit issu de Jean Hardouin, écuyer, sieur de la Girouardière, et de demoiselle Marguerite d’Orvaux, sa femme. Cet acte signé de Bragelongue, contresigné Le Clerc, et scellé.

Contract de mariage de Jean Guérin, écuyer, sieur de Cissé, paroisse de Préaux au Maine, acordé le 7e de fevrier de l’an 1624 avec demoiselle Louise de Hardouin, fille de feu Eustache de Hardouin, écuyer, sieur de la Girouardière, et de demoiselle Françoise de Champagné, sa femme, et assisté d’Urbain de Hardouin, son frère, écuyer, sieur de la Girouardière, et demoiselle Madelène Bastard, sa femme, demeurant dans la paroisse de Peuton. Lequel Urbain et sa femme promettent de donner à ladite future épouse, sa sœur, la somme de 3000₶ moïennant quoi elle renonce en faveur de ce frère aux successions des dits Eustache Hardouin et Françoise de Champagné, leur père, et leur mère. Ce contract reçu par Crosnier, notaire au bourg de Marigné, ressort de la cour roïale de Saint-Laurent-des-Mortiers. Présents noble et discret Christophe de Maumeschon, prêtre, curé de Peuton, René de Saint-Rémi, [folio 9] écuyer, sieur dudit lieu, demeurant dans la paroisse de Préaux, Charles de la Corbière, écuyer, sieur de Mortelève, demeurant dans sa maison des Aleux, paroisse et ressort de Cossé, et René de Cordon, écuyer, sieur du Boisbureau, demeurant au château de la Crote, René de Fontenelles, écuyer, demeurant dans la maison de Fontenelles, paroisse de Laigné, ou de Loigné, etc. Cet acte collationné le 13e de février de l’an 1665 par Chevalier, notaire à Simplé, sur la copie en papier signée Crosnier, representée par le sieur de la Girouardière.

Partage noble fait le 2e de septembre de l’an 1620 entre Urbain de Hardouin, écuyer, sieur de la Girouardière, fils et héritier principal d’Eustache de Hardouin, écuyer, et demoiselle Perronelle Hardouin, dame de la Roussière, et demoiselle Louise de Hardouin, dame de la Rivière, ses sœurs, du consentement de demoiselle Françoise de Champagné, leur mère. Cet acte reçu par Godier, notaire à Chateaugontier.

Certificat donné 2 le onzième d’avril de l’an 1607 par le sieur de Champgaillard, commandant sous le seigneur de Boveau une compagnie de cent cinquante hommes d’armes pour le service de l’empereur en Hongrie, portant qu’il avoit donné permission 3 à Urbain Hardouin, gentilhomme françois, seigneur de Saint-Yon, de s’en retourner dans sa [folio 9v] patrie, ou par tout où il voudroit aller, après avoir si bien fait son devoir qu’il avoit remporté un drapeau sous le comte Reingrave, et avoir si bien combatu dans toutes les ocasions, qu’on ne pouvoit rien desirer de plus. Cet acte, en latin, signé Champgaillard, et scellé, fut donné à Vienne, en Autriche.

Pouvoir donné le 25e de juin de l’an 1603 par Louis de Jaillart, écuyer, sieur de la Rivoire à Charles Hardouin, sieur de la Girouardière, pour traiter en son nom de tout ce qui se trouveroit avoir été laissé par la mort de François de Jaillart, son frère, écuyer, sieur de la Grange, lieutenant colonel du régiment de cavalerie de monseigneur le comte Sauvage du Rhin, tant en ce qui lui étoit dû par Sa Majesté Impériale pour ses services, que de tout ce qui lui pouvoit apartenir, tant en équipage qu’en argent. Cet acte signé Louis de Jaillard, fut fait à Vienne en Autriche, present Robert du Buisson, et le capitaine Mavin, qui sont aussi signés.

Certificat du comte Georges Basta, gouverneur et capitaine général pour l’empereur en Transsilvanie, et son lieutenant suprême dans ses armées de Hongrie, donné à Prague le 1er de décembre de l’an 1606, portant que Charles de la Girouardière, gentilhomme françois, avoit combatu [folio 10] longtems au service de Sa Majesté impériale, et particulièrement l’an 1604 à la défense de Strigonie, assiégée par les turcs, lui étant capitaine d’une compagnie de 300 fantassins dans le régiment d’infanterie allemande du colonel Rosvoom, et depuis dans la haute Hongrie, où il se trouva à la première, et à la seconde bataille, données contre les rebelles de ce péïs-là ; et en toutes les autres ocasions de ce tems là, où il s’etoit porté en soldat, et capitaine d’une valeur convenable à son devoir, soit à obéir, soit à commander, aïant durant tout ce service rendu bon compte de sa personne. Cet acte signé Basta, et scellé.

IVe degré, trisaïeul et trisaïeule. Eustache Hardouin, seigneur de la Girouardière, Françoise de Champagné, sa femme, 1571. D’hermines à un chef endenté de gueules.

Contract de mariage de noble homme Eustache Hardouin, fils et héritier de noble homme Bertrand Hardouin, seigneur de la Girouardière, paroisse de Peuston, dans l’Anjou, et de demoiselle Jeanne de Saint-Yon, sa femme, et assisté de nobles personnes René et François Hardouin, ses oncles paternels, prêtres, le dit René, curé de Peuston, et ci-devant tuteurs et curateurs du dit Eustache, leur neveu ; acordé le 24e d’octobre de l’an 1571 avec demoiselle Françoise de Champagné, fille puisnée de nobles personnes François de Champagné, seigneur de la Mote-Ferchaut, [folio 10v] paroisse de Lion d’Angers, et de demoiselle Marie de la Roussière, sa femme. Ce contract reçu par Jean Jai, notaire de la cour du Lion d’Angers, fut passé dans le lieu et maison seigneuriale de la Mote-Ferchaut, en présence de nobles personnes René de Champagné, seigneur de Roussigneul ; René de la Corbière, seigneur de Sauvigné, grand oncle du futur épous ; Nicolas de la Corbière, seigneur dudit lieu, cousin germain du même futur épous ; René de Fontenelles, son proche parent et cousin, seigneur de Fontenelles ; François Grion, seigneur de Bigot ; Christophe du Bois, seigneur du Bois de Grez ; Jean de Champagné, seigneur de la Haïe ; Adrien de Champagné, fils aîné des dits seigneur et dame de la Mote-Ferchaut ; et René Chassebeuf, avocat, demeurant à Angers.

Transaction sur partage noble des biens d’Antoine de Saint-Yon, écuyer, seigneur de Ressi (ou Reusi) en Valois, fait le 2e de mars de l’an 1600 entre Eustache de Hardouin, écuyer, seigneur de la Girouardière, héritier principal et noble de demoiselle Jeanne de Saint-Yon, sa mère, fille du dit feu Antoine de Saint-Yon ; demoiselle Claude du Moulin, femme de Charles de Bétencour, écuyer, seigneur du dit lieu ; Clairambaut du Moulin, écuyer, sieur de Faroles, et demoiselle Barbe de Viliers, sa femme, heritiers en partie du dit Antoine de Saint Ion. Cet acte reçu par du Port, notaire à Crépi en Valois.

[folio 11] Commission donnée le 15e d’avril de l’an 1585 par le duc de Mercœur, gouverneur et lieutenant général pour le roi en Bretagne, au sieur de la Girouardière, pour lever une compagnie de 200 hommes à pié françois, pour maintenir cette province dans l’obeissance de Sa Majesté contre les amas et assemblées de gens de guerre que ceux de la religion pretendue reformée et leurs associés y faisoient journellement. Ces lettres signées Philipes-Emanuel de Loraine, contresignées Chésaubenat, et scellées.

Acte du 15e de novembre de l’an 1575 par lequel nobles personnes François de Champagné, seigneur de la Mote-Ferchaut, y demeurant, paroisse du Lion d’Angers, et demoiselle Marie de la Roussière, sa femme, donnent la terre, fief et seigneurie de la Roussière et ses dépendances, assises dans la paroisse de Leigné, à demoiselle Françoise de Champagné, leur fille, et femme de noble homme Eustache Hardouin, seigneur de la Girouardière, en suplément de légitime, outre ce qu’ils lui avoient promis par son contract de mariage, fait le 24e d’octobre de l’an 1571, parce qu’ils ont consideré leurs biens et facultées, et qu’il leur est mort quelques enfans, depuis le mariage de leur dite fille. Cet acte reçu par Jai, notaire de la cour du Lion d’Angers, fut passé au lieu de la Mote Ferchaut, en presence de nobles personnes [folio 11v] René d’Andigné, seigneur du dit lieu et d’Anguie, y demeurant, paroisse d’Aviré ; René de Fontenelles, seigneur du dit lieu, y demeurant, paroisse de Leigné ; Gui d’Andigné, seigneur de Vendre ; Louis de Champagné, seigneur de Sainte-Barbe, etc.

Suplément de partage donné le 9e de novembre de l’an 1571 par noble homme Eustache Hardouin, sieur de la Girouardière, fils et héritier unique de nobles personnes Bertrand Hardouin et Jeanne de Saint-Yon, sa femme ; lequel Bertrand etoit fils aîné de noble homme Guillaume Hardouin, seigneur de la Girouardière, à noble homme François Hardouin, son oncle, sieur des Vilates, aussi fils du même Guillaume Hardouin, et de demoiselle Léonore de la Cordbière, sa femme, aïeul et aïeule du dit Eustache Hardouin, lequel donne et transporte à son oncle le lieu des Perrettes et le lien de la Vilate, encore que le dit François Hardouin y eut renoncé dans le contract de mariage du dit Eustache son neveu, acordé avec demoiselle Françoise de Champagné, sa femme. Cet acte reçu par Jean Cauchot, notaire de la cour de Chateaugontier, fut passé dans le lieu et maison seigneuriale de la Girouardière.

[folio 12]

Ve degré, 4e aïeul et aïeule. Bertrand Hardouin, seigneur de la Girouardière, Jeanne de Saint-Yon, sa femme, 1550.

Contract de mariage de noble personne Bertrand Hardouin, demeurant naguères dans la maison seigneuriale du Bois-Dauphin, et à présent demeurant à Précigné, en Anjou, fils aîné de noble homme Guillaume Hardouin, seigneur de la Girouardière, acordé le 1er de juillet de l’an 1550 avec demoiselle Jeanne de Saint-Yon, fille aînée de noble homme Antoine de Saint-Yon, sieur de Russi, en Valois, maréchal des logis de la compagnie d’hommes d’armes du comte de Nanteuil, et de demoiselle Louise de Heiques, sa femme, la dite Jeanne de Saint-Yon demeurant alors dans la maison seigneuriale de Bois-Dauphin, paroisse de Précigné. Ce contract reçu par Taillebois, notaire à Précigné, ressort de la cour roïale de Baugé, en presence de nobles personnes Jean de Cantlère, seigneur dudit lieu ; Nicolas de Saintblanczai, seigneur de la Jutilancerie, etc.

Testament de Bertrand Hardouin, homme d’armes de la compagnie de monsieur le duc de Lorraine, fait le 7e de février de l’an 1551, et signé de Saint-Hugues, est énoncé dans le jugement ou ordonnance des commissaires députés par le roi pour le régalement des tailles en la generalité de Tours, le 25 juin 1635, raporté ci-dessus au degré d’Urbain.

[folio 12v]

VIe degré, 5e aïeul et aïeule. Guillaume Hardouin, seigneur de la Girouardière, Aliénore de la Corbière, sa femme, 1525. D’argent à un lion de sable, couronné, lampassé et armé de gueules.

Contract de mariage de noble personne Guillaume Hardouin, seigneur de la Girouardière, dans la paroisse de Peston, en Anjou, acordé le 6e de janvier de l’an 1525 avec demoiselle Aliénore de la Corbière, fille de nobles personnes Bertrand de la Corbière, seigneur de la Corbière, et de Mortelève, et de demoiselle Ambroise de Charnacé, sa femme. Lesquels donnent en don de mariage à leur fille les lieux et apartenances de la Réauté et des Bois-Nouveaux, dans la paroisse de Parenné, au Maine, avec le lieu et la Clouserie de la Maison-Neuve, assise dans la paroisse de Chambellets, en Anjou. Ce contract reçu par Tendron, notaire de la cour roïale de Bourgnouvel, en presence de nobles personnes Guillaume du Tertre, seigneur dudit lieu, Aubin du Pré, seigneur de la Mabilière, etc.

Donation des lieux et clouseries des Courmères, assis dans la paroisse des Mées, faite le 29e de juillet de l’an 1564 par noble homme Guillaume Hardouin, seigneur de la Girouardière, à noble homme Jean Hardouin, son fils puisné, issu de son mariage avec défunte demoiselle Aliénor de la Corbière, sa femme. Cet acte reçu par Julien Bachelier, notaire de la cour du Plessis-de-Marigné, fut passé dans la maison seigneuriale de la Girouardière, en presence de noble homme René Guibert, sieur de Fontenelles, et y demeurant, paroisse [folio 13] de Laigné, etc., et expedié le 4e de juillet de l’an 1568 par Georget, notaire de la cour du Plessis-de-Marigné, en vertu de la commission à lui donnée.

VIIe degré, 6e aïeul et aïeule. Jean Hardouin III, seigneur de la Girouardière, Marguerite d’Orvaux, sa femme, 1492. De sable à une bande de gueules entre deux bandes d’or.

Contract de mariage de noble homme Jean Hardouin, seigneur de la Girouardière, fils aîné et principal héritier de noble personne Jean Hardouin, sieur de la Girouardière, et de demoiselle Caterine du Barc, sa femme, acordé le 10e de mai de l’an 1492 avec demoiselle Marguerite d’Orvaux, fille de noble homme Jean d’Orvaux, seigneur d’Orvaux et de la Rapinière, y demeurant, paroisse de Saint-Martin-du-Bois, ressort d’Angers. Ce contract reçu par Rose, notaire à Saint-Martin-du-Bois, en presence de noble homme Antoine de la Fausille, seigneur dudit lieu et de Beauchêne, y demeurant, paroisse d’Aviré ; noble homme Jean de la Mote-Milon ; noble homme Tibaud d’Orvaux, seigneur de la Mote-d’Orvaux, et délivré le 10e de novembre de l’an 1586 par Picaut, notaire de la cour de Saint-Martin-du-Bois, à la requête de noble homme Eustache Hardouin, seigneur de la Girouardière, en vertu de la commission à lui donnée par messieurs les gens tenant le siège présidial à Angers, et scellé.

[folio 13v]

VIIIe degré, 7e aïeul et aïeule. Jean Hardouin II, seigneur de la Girouardière, Caterine du Barc, sa femme, 1460.

Partage de quelques héritages situés dans la paroisse de Houssai et mouvans du fief de Courcelles, fait le 30e de novembre de l’an 1484 entre noble homme Jean Hardouin, ecuyer, seigneur de la Girouardière, et Etienne Le Brun ; Fleuvie sa mère, de la paroisse de Houssai, se faisant forte de tous ses autres enfans. Cet acte reçu par Bonin, notaire à Chateaugontier.

Aveu et dénombrement du lieu de la Girouardière et des héritages en dependans, mouvant du fief de Bréon-Mesneuf, dépendant de la terre d’Aunoi, donné le 18e de septembre de l’an 1467 par Jean Hardouin, écuyer, à honoré seigneur monseigneur Adam Le Roi, écuyer, seigneur de Pénet, d’Aunoi et du Bois-Dauphin, à cause de demoiselle de Maimbier, sa femme. Cet acte signé Hardouin 4.

IXe degré, 8e aïeul et aïeule. Jean Hardouin I, seigneur de la Girouardière, Roberde du Tertre, sa femme, 1400.

Acte du 4e d’octobre de l’an 1400 par lequel Jean du Tertre, seigneur du Tertre, paroissien de Mées, donne le domaine et les apartenances du lieu de la Biseraie dans la paroisse de Saint-Martin du Bois à Roberde du Tertre, sa sœur, pour être quite envers elle et Jean Hardouin, son mari, seigneur de la Girouardière, paroissien de Peuston, de la somme de 15₶ de rente qu’il leur avoit promis en faveur de leur mariage. Cet acte reçu par Briant, [folio 14] notaire de la cour d’Angers, en presence de Pierre Senéchal, Jean de la Corbière, Jean des Salles, et plusieurs autres.

Aveu de la sixième partie du lieu de la Pommeraie, mouvant de la seigneurie du Plessis-Marigné, donné le 8e de novembre de l’an 1507 par Jean Hardouin, écuyer, seigneur de la Girouardière, à très haut et puissant seigneur messire Pierre de Rohan, chevalier, seigneur de Gié et du Plessis-Marigné, maréchal de France. Cet acte signé Le Clerc.

[Le texte s’arrête ici.]

1 Nous n’avons pu lire ce nom.

2 Un renvoi ici à une note en marge : le 3e des ides d’avril.

3 En interligne : congé.

4 En marge, une note de d’Hozier : Point de filiation de Jean II à Jean I, il y a pourtant toujours la possession de la terre de la Girouardière.

 

Généalogie :

Urbain Hardouin
x 1620 Madeleine de Bastard
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Hercule-François du Boisjourdan                  Philippe-Emmanuel Hardouin
x Françoise de Hardouin                          x Jacquette Jacquelot
      |                                               |
René-Marc du Boisjourdan                         René Hardouin
x Madeleine de Beufvier                          x Renée-Anselme de Saint-Rémy
      |                                               |
Louis-René-Marc du Boisjourdan                   Philippe Hardouin,
x en 1715 2.1.1 Françoise Gaultier de Brulon     Page de la Grande Ecurie du roi en 1699
      |
Louis-François du Boisjourdan
x Madeleine Guyteau du Lattay
      |
Philippe-Madeleine du Boisjourdan
x Henri-René-Julien Jarret de la Mairie
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Louis-Augustin Jarret de la Mairie
x Marie-Angèle Le Gouz du Plessis
      |
Louise Jarret de la Mairie
x Edmond Hochedé de la Pinsonnais
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Joseph-Edmond H. de la Pinsonnais
X 1890 Louise de Villoutreys de Brignac
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Jean H. de la Pinsonnais
X Elisabeth de Brébisson
Mes grands-parents

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Lectures complémentaires

Pour en savoir plus sur les écuries du roi et les pages qui y étaient élevés, je vous invite à lire ces deux ouvrages très intéressants à plusieurs titres :

  • Les pages des écuries du roi, par Gaston de Carné (nouvelle édition 2023), 110 pages, 9,9€. Cet ouvrage retrace l’origine des Écuries du roi et détaille le quotidien des pages des Grande et Petite Écuries du roi jusqu’à la Révolution.
  • Souvenirs d’un page à la Cour de Louis XVI, par Félix d’Hézecques (nouvelle édition 2023), 250 pages, 15,9€. Félix d’Hézèques, entré page du roi à Versailles à la veille de la Révolution, relate son quotidien et les premiers mois de la Révolution, dans cette école des Pages des Écuries du roi, prèsque un siècle après l’admission de Philippe-René Hardouin dans cette institution.

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