Le Parlement de Bretagne (2)

Le palais du Parlement de Bretagne n’a pas été touché par l’incendie de 1720 qui a ravagé le reste de la ville, mais le feu prend sa revanche le 4 février 1994. Lors d’une manifestation, une fusée de détresse casse une ardoise. La charpente, constituée d’un très grand nombre de madriers de chêne, s’embrase et à 0h30, des passants donnent l’alerte. Dix minutes plus tard, l’ensemble de la toiture est en feu. L’incendie, spectaculaire (on peut en voir un film à l’Office du Tourisme de Rennes), n’a principalement touché que le toit. C’est l’eau qui a causé le plus de dégâts, car moins d’une heure après l’extinction du feu, de grandes parties de la toiture s’effondrent sur le premier étage.

Pendant l’incendie, les responsables des Monuments Historiques, des affaires culturelles et des Beaux-Arts collaborent avec les pompiers : presque tout, meubles, tableaux, tapisseries jusqu’aux dossiers judiciaires a été sauvé. Quelques mois plus tard, la décision de le restaurer à l’identique est prise. Voici quelques cartes postales anciennes, donc bien avant l’incendie, et quelques photos d’après la restauration.


La Salle des Pas Perdus doit son nom aux déambulations des avocats qui attendaient ici le moment de leur plaidoiries. Cette très grande salle a été la plus touchée lors de l’incendie de 1994.


Les tapisseries autrefois dans la première chambre civile (aujourd’hui salle de réunion) n’y sont plus, je ne sais pas si cela a un lien avec l’incendie.


La salle des assises a été réaménagée pour satisfaire aux exigences de la justice actuelle, on peut voir sur la gauche que les fenêtres donnant sur la cour ont été repercées, mais cela a été fait je crois vers 1920.

(Collection A. de la Pinsonnais)

Pour aller plus loin :

– Cet article est sous licence Creative Commons by-nc-sa.

Réagir à l’article “Le Parlement de Bretagne (2)

  1. Bonjour,

    J’ai eu la chance de visiter le Parmelent de Bretagne ce week end. Les tapisseries qui étaient dans la chambre civile ont été retirées après l’incendie. Elles ont été abimées par l’eau plus que par le feu, et devaient être restaurées. Sauf que l’ironie du sort a voulu que l’entrepot ou elles étaient toutes entreposées prenne feu lui aussi. C’est pour cela qu’elles n’ont malheureusement jamais repris leur places d’origine.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *