Hardouin (de) – Certificat pour l’École royale militaire (1785)

Certificat d’Antoine-Marie d’Hozier, juge d’armes de la noblesse de France, établissant que René-Alexandre-Anne de Hardouin a la noblesse requise pour être admis dans l’hôtel de l’École royale militaire, à Paris le 14 octobre 1785.

de Hardouin de la Girouardière, 90.

Nous, Antoine-Marie d’Hozier de Sérigny, chevalier, juge d’armes de la noblesse de France, et en cette qualité commissaire du roi pour certifier à Sa Majesté la noblesse des élèves des écoles royales militaires, chevalier grand-croix honoraire de l’ordre royal de Saints Maurice et Lazare de Sardaigne,

Certifions au Roi que René-Alexandre-Anne de Hardouin, dit le chevalier de la Girouardière, né en légitime mariage le 25 de septembre 1770 (frère aîné de Louis-François-René-Alexandre-Philbert de Hardouin de la Girouardière, reçu de minorité chevalier de justice de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem, dit de Malte, au Grand Prieuré d’Aquitaine), et agréé par Sa Majesté pour être reçu dans la compagnie des cadets gentilshommes établie dans l’hotel de l’École royale militaire, a la noblesse requise pour être admis dans la dite compagnie, et que les titres autentiques qui nous ont été produits à cet effet établissent les filiations suivantes.

Blason Hardouin
D’argent à une fasce de gueules accompagnée en chef d’un lion passant de sable, couronné, lampassé et armé de gueules, et en pointe de deux quintefeuilles de sable.

Père et mère

Armand-René-François de Hardouin, titré comte de la Girouardière, chevalier, seigneur de Souligné-sous-Ballon, de Coudreuse, de Moiré, de Chantenay et autres lieux, capitaine de dragons au régiment d’Orléans, mort en 178…

Femme, demoiselle Marie-Françoise-Philberte-Alexandrine de Briqueville de la Luzerne (articles de mariage du 22 de mars 1768), fille de François-Philbert, dit le comte de B

riqueville de la Luzerne, chevalier, seigneur châtelain de la Frelonière, de Courceboeuf, de Saint Remy des Bois et autres lieux, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, brigadier des armées du roi, enseigne d’une compagnie des gardes du corps de Sa Majesté, et gouverneur [folio 1v] de la ville et château de la Flèche, et de dame Marguerite-Alexandrine Savary de Brèves.

 

Ayeul et ayeule

René-Charles-Hyacinthe de Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardière, de Coudreuse, de Moiré, de Planches et autres lieux, naquit le 12 de fevrier 1709. Il étoit frère germain de demoiselle Jaquine-Angélique-Philippe de Hardouin de Chantenay, reçue dans la maison royale de Saint-Louis à Saint Cir, en conséquence de ses preuves de noblesse certifiées au roi le 21 de juin 1718 par Charles d’Hozier, notre grand’oncle, juge d’armes de France, commissaire du roi à ce nommé.

Femme, demoiselle Anne-Suzanne-Henriette-Victoire de Broc de Moulines (contrat de mariage du 19 d’août 1739 et célébration de ce mariage du 25 du même mois), fille de Charles-René de Broc, chevalier, seigneur d’Echemiré, de Moulines et autres lieux, et de dame Anne-Jaquine Grandet.

Bisayeul et bisayeule

Philippe-René de Hardouin, chevalier, seigneur de Chantenay, de la Girouardière et autres lieux, mousquetaire dans la 2e compagnie en 1703, et enseigne dans le régiment des gardes françoises l’année suivante, naquit le 10 de fevrier 1683.

Femme, demoiselle Angélique-Charlotte de la Saugère, sa parente au second degré de consanguinité (contrat de mariage du 9 d’avril 1707 et célébration de ce mariage du lendemain), fille de Charles de la Saugère, chevalier, seigneur de Gaubert, de Champagné et de la Mauguinière, et de dame Jaqueline de Hardouin.

Philippe-Emanuel Hardouin, seigneur de la Girouardière (ayeul du dit Philippe-René) [folio 2] fut maintenu dans son ancienne noblesse par jugement de Monsieur Voisin de la Noiraie, intendant de Touraine, rendu le 17 d’août 1668.

Armes : d’argent à une fasce de gueules accompagnée en chef d’un lion passant de sable, couronné, langué et armé de gueules, et en pointe de deux quintefeuilles aussi de sable.

En foi de quoi nous avons signé le présent certificat et l’avons fait contresigner par notre secrétaire qui y a apposé le sceau de nos armes.

A Paris le vendredi quatorzième jour du mois d’octobre de l’an mil sept cent quatre-vingt-cinq.

[Signé] d’Hozier de Sérigny, pour minute.

 

Généalogie :

Urbain Hardouin
x 1620 Madeleine de Bastard
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Hercule-François du Boisjourdan                  Philippe-Emmanuel Hardouin
x Françoise de Hardouin                          x Jacquette Jacquelot
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René-Marc du Boisjourdan                         René Hardouin
x Madeleine de Beufvier                          x Renée-Anselme de Saint-Rémy
      |                                               |
Louis-René-Marc du Boisjourdan                   Philippe Hardouin,
x en 1715 2.1.1 Françoise Gaultier de Brulon     Page de la Grande Écurie du roi en 1699
      |
Louis-François du Boisjourdan
x Madeleine Guyteau du Lattay
      |
Philippe-Madeleine du Boisjourdan
x Henri-René-Julien Jarret de la Mairie
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Louis-Augustin Jarret de la Mairie
x Marie-Angèle Le Gouz du Plessis
      |
Louise Jarret de la Mairie
x Edmond Hochedé de la Pinsonnais
     |
Joseph-Edmond H. de la Pinsonnais
X 1890 Louise de Villoutreys de Brignac
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Jean H. de la Pinsonnais
X Elisabeth de Brébisson
Mes grands-parents

 

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