Tudchentil et le Rosmorduc : c’est fini !
Cet après-midi, j’ai numérisé quelques 2400 pages à la Bibliothèque municipale de Rennes. Parmi celles-ci, deux pages de La noblesse de Bretagne devant la Chambre de Réformation 1668-1671, ouvrage en 4 volumes de 2500 pages publié de 1896 à 1905 par Georges Le Gentil de Rosmorduc. J’ai transcrit ces pages ce soir et je les ai mises sur Tudchentil, avec les 243 autres arrêts de la Réformation publiés dans ce recueil.
Je ne reviens pas sur les circonstances qui nous empêchent de publier maintenant ces transcriptions et de faire ainsi honneur au travail précurseur de Georges Le Gentil de Rosmorduc, la mise en ligne se fera à partir de janvier 2012. Les deux premiers arrêts mis en ligne seront aussi une forme d’hommage au fondateur de Tudchentil, disparu en 2005, car il s’agit d’un arrêt transcrit par Norbert Bernard lui-même et de l’arrêt concernant la famille de Treanna, que Norbert à beaucoup étudiée.
Sauf les deux pages numérisées cet après-midi, le travail est en réalité terminé depuis avril dernier, je prend prétexte de ce petit évènement pour remercier les transcripteurs bénévoles et partager quelques chiffres :
– 2 ans et demi de travail
– 2500 pages
– 244 arrêts
– 6 transcripteurs actifs et réguliers
– 1 coordinateur et relecteur
Les transcripteurs n’ont pas tous œuvré simultanément, et l’ont fait selon leur disponibilité et leur bonne volonté, la bonne nouvelle est qu’il n’y a jamais eu d’arrêt, mais toujours au moins 3 personnes d’actives. Voici à peu près la répartition des bénévoles ayant fait 5 transcriptions ou plus, par ordre d’arrivée des transcripteurs :
– Rémy Le Martret : 10%
– Patrick Brangolo : 5%
– Jean-Claude Michaud : 25%
– Marie-Dominique Dolo : 14%
– Jean-Claude Bourgeois : 4%
7% des arrêts a été transcrit par divers transcripteurs, qui ont chacun transcrit de 1 à 4 arrêts. Le reste (35%), par votre serviteur. Les arrêts seront publiés régulièrement, tous les 2 ou 3 jours, sur Tudchentil durant les années 2012 et 2013.
Mais l’aventure est loin d’être terminée, et nous nous sommes maintenant attaqués aux preuves de noblesses des bretons et bretonnes pour être admis(es) dans les Ecuries du roi, les demoiselles de Saint-Cyr ou l’Ecoles militaire : il n’est pas trop tard pour nous rejoindre, et mieux, il y a du travail pour tout ceux qui voudront nous rejoindre !