Début 2005, j’acquis un exemplaire original de l’Histoire de Châteaubriant, baronnie, ville et paroisse, paru en 1870, écrit par l’abbé Charles Goudé, chanoine honoraire de Nantes, supérieur de l’institution Sainte-Marie de Béré, à Châteaubriant, avec la collaboration de l’abbé Amédée Guillotin de Corson, éminent érudit breton et historien, président de la Société archéologique et historique d’Ille-et-Vilaine, qui rédigea la première partie de l’ouvrage.
En ayant fait part de cet achat à quelques amateurs d’histoire locale, ceux-ci se dirent intéressés, et l’un d’eux me suggéra de le numériser et de mettre les images en ligne, l’ouvrage étant libre de droits et difficile d’accès (non disponible en ligne, et très cher d’occasion, au moins 100€). Un petit groupe de bénévoles se constitua, mais plutôt que de mettre les images numérisées en ligne (ce que BoogleBooks fera quelques années plus tard), nous choisîmes de retranscrire tout l’ouvrage, pour une lecture plus agréable, en permettre l’impression et la recherche plein texte. Je créé un petit site web dédié, et fin 2005, les premiers chapitres étaient disponibles. L’aventure durera un peu plus d’un an, et en janvier 2007, tout était en ligne.
Le site trouva progressivement son public, le temps passant, et 18 ans plus tard, reste toujours bien visité : certains visiteurs restant plus d’une heure et consultant plusieurs dizaine de pages, signe d’une réel intérêt. Je reçois régulièrement quelques courriers à son sujet, où on y exprime le désir de pouvoir lire une version papier de l’ouvrage, même si certaines parties ne soient plus très à jour.
Parallèlement, et pour d’autres projets (dont Tudchentil et le Répertoire breton), j’étudiais la possibilité et le coût d’éditer à petits tirages, les innovations dans le monde de l’impression numérique permettant de réduire les coûts. Finalement, pour des questions de temps, de stock et d’avance de frais, je décidais de mettre en ligne les travaux concernés sur le Répertoire breton plutôt que de les publier sur papier. Mais je gardais un œil ouvert sur le sujet.
Récemment, suite à une nouvelle demande de version papier pour l’Histoire de Châteaubriant, je décide de franchir le pas, en particulier grâce à mon statut d’auto-entrepreneur récent, mais surtout grâce à la solution d’Amazon qui permet l’impression à la demande et la vente en ligne depuis leur site, résolvant les problèmes de stock et de logistique. Je fais quelques simulations et trouve que les frais seront limités. Conscient que l’intérêt des lecteurs se portera surtout sur l’histoire de Châteaubriant avant la Révolution, notamment sur les deux premières sections, je choisis de séparer le livre en 4 parties, de volume à peu près équivalentes, ce à quoi il se prête très naturellement. Ceci permettra aux personnes intéressées de n’acheter que les parties qui les intéressent, réduisant encore ainsi le coût d’achat. Je calcule ce coût pour qu’il reste raisonnablement bas et qu’il ne couvre mes frais qu’à partir du 75e exemplaire (ce que je ne suis pas certain d’atteindre). Enfin, conscient que l’ouvrage a son âge et les défauts qui lui sont liés, j’ajoute une bibliographie (non exhaustive) de plusieurs pages.
Mi-décembre, les volumes sont prêts, ils sont disponibles sur Amazon pour une disponibilité début janvier 2023, et le dépôt légal se fait au même moment. Dans la foulée, je réalise une version en un seul volume pour les lecteurs intéressés par l’ensemble, dans un grand format, broché (couverture souple) mais aussi relié (couverture rigide, plus “luxueux” et solide), et enfin, une version ebook (que je ne conseille cependant pas, l’outil de publication Kindle d’Amazon ne gérant pas bien les notes de bas de page, assez nombreuses). Honnêtement, cette version Kindle n’apporte rien à la version en ligne originale et gratuite.
L’objectif de cette nouvelle édition n’est bien sûr pas de gagner de l’argent, car mes marges sont très faibles (moins d’un euro par livre), mais de mettre à disposition un livre intéressant, bien fait et introuvable, avec une composition moderne pour un meilleur confort de lecture, et ce à un budget accessible ; les prix des fac-similés pour cet ouvrages allant de 45€ à plus de 80€, l’édition originale ne se trouvant plus que très rarement, entre 70 et plus de 150€. Cet objectif est donc rempli.
J’ai prévu de rééditer d’autres livres, fruits de mes lectures antérieures, dont trois autour des Écuries du roi et la Cour à l’époque moderne, qui seront disponibles très rapidement. Mes frais actuels (78€) avant la première vente restent raisonnables : si ces premiers livres me permettent de les rembourser au moins en partie, je pourrais en proposer d’autres, suivant ma motivation et vos propositions !
Si vous êtes intéressés par la revente de plusieurs exemplaires de cet ouvrage dans un cadre professionnel (par exemple pour une revente en librairie), n’hésitez pas à me contacter, je peux disposer d’exemplaires auteur (sans la TVA ni la marge distributeur qui profitera alors au libraire).
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Du 13 mars 1655
Original en parchemin
Devant nous notaires et tabellions du roy … en sa cour de Nantes soubsignés, … ont comparu Baltazar Dachon, escuier, seigneur de la Ragotiere, fils aisné, heritier principal et noble de deffunct escuyer Jacques Dachon et damoiselle Anne Cassard, vivans seigneur et dame des Rigaudieres, la Ragotiere, la Billiere, du Boisrigaud, et aultres lieux, et encor icelluy sieur heritier principal et noble de deffuncte damoizelle Janne Dachon, dame de la Pinsonnais, des Paradels et aultres lieux, sa tente paternelle, demeurant audit lieu des Rigaudieres, paroisse de Mesangé, d’une part,
Et Simon Giraud, escuyer, sieur de la Cassemichere, conseiller du roy, tresorier et receveur general du taillon de Bretagne, pere et garde naturel de ses enfans et de deffuncte damoizelle Marie Dachon, sa premiere femme, demeurant en cette ville de Nantes, paroisse de Nostre-Dame, et damoiselle Louise Dachon estante a present en cette ville de Nantes, parroisse de Sainct Vincent, lesdites Marie et Louise Dachon, sœurs puinée dudit sieur de la Ragotiere,
Entre lesquelles partyes a esté ce jour faict … le present acte d’acord et partage des biens immeubles, tant nobles que roturieres, despendant desdites successions, en [folio 1v] consequance du cordage et prisage quy en auroict cy devant esté faict, en execution des jugemans de partage rendu entreux les dixhuictieme juin mil six cens cinquante quatre et quatorzieme juillet audit an, après qu’ils sont respectivement demeurés d’acord de la quallité des terres desdites successions,
Par lequel present partage ledit sieur de la Ragotiere, frere aisné desdites filles, … delaisse audit sieur de la Cassemichere audit nom et a ladite damoiselle Louise Dachon pour tous leurs droicts et legitime aux successions tant directes que collateralles de leurs dits deffuncts pere et mere et tante, sçavoir audit sieur de la Cassemichere audit nom, le lieu et maison du Boisrigaud … ensemble les deux moulins avant Turquois sittués aux landes de Beautour en la paroisse de Vrelou 1, plus la metairie appellée la Couillebaudiere, située en la paroisse de Heric, et à ladite damoiselle Louise Dachon les deux mestairies nomée les Paradels, assises en la paroisse de Baretet 2 …
Et pour suplayement dudit partage ledit sieur de la Ragotiere leur payera la somme de dix mil livres, es sçavoir deux mil livres presentement … et le surplus montant [a] la somme de huict mil livres leur promet payer d’huy en trois ans presains … en laquelle dite somme de huict mil livres restante ledit sieur de la Cassemichere audit non sera fondé seullement a prendre deux mil deux cens livres … et [folio 2] ladite damoiselle Louise Dachon, pareillement sera fondée en la somme de cinq mil huict cens livres …
Et au moyen des presantes ledit sieur de la Ragotiere quite … ledit sieur de la Cassemichere audit nom et ladite damoiselle Louise Dachon de touttes ses pretentions et demandes qu’il eust peu leur faire le raport par luy pretendu de leur part des deniers qu’auroict peu touscher ledit feu sieur des Rigaudieres leur pere comun, provenant des biens de damoizelle Renée Anneau, compagne du dict sieur de la Ragotiere …
Et est intervenue damoiselle Renée Anneau, femme et compagne dudit sieur de la Ragotiere … laquelle … c’est … obligée et oblige avecq ledit sieur de la Ragotiere au payement de ladicte somme de huict mil livres es restans desdites dix mil livres …
Et pour l’execution des presantes … lesdites partyes ont … esleu de domicile audit Nantes, sçavoir ledit sieur de la Ragotiere et damoiselle Auneau sa compagne en la demeure de maistre Pierre Pellier, sieur de la Mullonniere, ledit sieur de la Cassemichere audit nom chez maistre Jan Riviere, sieur de Lubiniere, et ladite damoizelle louise Dachon en la maison de maistre … 3 Rouxeau, les tous procureurs au siege presidial dudit Nantes …
Faict et passé audit Nantes au logis de la dame de Vaugiraud ou est logé ledit sieur de la Ragotiere, rue Sainct Leonard [folio 2v] le trezieme jour de mars mil six cens cinquante cinq … ainsy signé au registre, Baltazar Dachon, S. Giraud, Louise Dachon, Renée Aneau, P. Poullain, Bariller, Lucas, notaire royal, et Belon, notaire royal quy a ledit registre.
(Signé) Lucas, notaire royal, (et) Belon, notaire royal.
(Au bas est ce qui suit)
Le sixieme jour d’avril mil six cens cinquante six … par la cour de Nantes … a esté present Simon Giraud, escuier, sieur de la Cassemichere, desnomé en l’acte de partage cy devant … lequel a … receu … de Baltazard Dachon, escuier, seigneur de la Ragotiere, aussy desnomé sur ce present la somme de deux mil deux cens livres que ledit sieur de la Ragotiere estoict obligé payer audit sieur de la Cassemichere par ledit partage ,… de laquelle somme … ledit sieur de la Cachemichere … quite ledit seigneur de la Ragotiere …
Faict a Nantes demeure dudit sieur de la Ragotiere …, ainsy signé au registre S. Giraud, Baltazar Dachon, Lucas, notaire royal, et Belon l’aisné, notaire royal qui a ledit registre.
(Signé) Lucas notaire royal (et) Belon laisné, notaire royal.
(a la suite sont encore trois quittances données par ladicte demoiselle Louise Dachon, la premiere du 15 decembre 1656, donnée par ladite demoiselle Dachon, demeurante alors en la maison des Rigaudieres en la paroisse de Mesangé, et passée a la maison de la Quetraye, paroisse de Mezangé, devant Perier et Coué, notaires en la cour de Nantes et Ancenis, ledit Coué garde de la minute, la seconde de 2000₶ du 20 janvier 1657 par laditte demoiselle Louise Dachon, dame de la Rigaudiere, passé à Nantes, demeure de la ditte damoiselle des Rigaudieres, devant de Lesbaupin et Belon qui en retint le registre, notaire royaux à Nantes, et la troisieme ainsi conçue).
Le vingt quatrieme jour de janvier mil six cens cinquante sept … par la cour de Nantes … a esté presente damoiselle Louise Dachon, dame des Rigaudieres, desnomée au partage et quitance cy devant, … laquelle a … receu comptant … de Baltazard Dachon, escuier, sieur de la Ragotiere, aussi y desnomé … la somme de deux mil deux cens livres restant et faisant le parfaict et entier paiement de la somme de cinq mil huict cens livres que ledit sieur de la Ragotiere estoict obligé payer a ladite damoiselle des Rigaudieres par ledit partage … dont … elle … quitte ledit sieur de la Ragotiere …
Faict et passé audict Nantes … ainsy signé au registre Louise Dachon, Baltazard Dachon, Lucas, notaire royal, et Belon, notaire royal, quy a ledit registre.
(Signé) Lucas, notaire royal (et) Belon, notaire royal.
1Lire Vertou.
2Lire Abbaretz.
3Une nouvelle astérisque renvoie à une note en marge : ainsi en blanc dans le titre
Généalogie :
Anne Dachon (fille ou nièce de Balthazar Dachon) X Georges Urvoy | Louise Urvoy X Louis Davy, sieur des Ormeaux | Claude Davy, dame de la Pinsonnais X 1691 Jacques Hochedé, sieur de Bellair | Jacques Hochedé, sieur de la Pinsonnais X 1717 Françoise Moreau | Guy Vincent Thomas Hochedé X 1784 Jacqueline Duval de la Potterie | François Hochedé de la Pinsonnais X Antoinette Eulalie Duchesne de Chédouët | Edmond H. de la Pinsonnais X Louise Jarret de la Mairie | Joseph-Edmond H. de la Pinsonnais X Louise de Villoutreys de Brignac | Jean H. de la Pinsonnais X Elisabeth de Brébisson Mes grands-parents
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]]>Du 18 novembre 1630
Expedition en parchemin, delivrée en 1646.
Traictant et accordant le mariage futur et preparlé de Baltazar Dachon, escuyer, sieur de la Ragotiere, etc., fils de Jacques d’Achon, escuyer, sieur des Rigaudieres, la Billiere, etc., conseiller du roy au presidial de Nantes, et de feue damoiselle Anne Cassard, ses pere et mere, avecque damoiselle Renée Anneau, fille de feuz nobles gens Florant Anneau et de dame Janne Guillou, vivans ses pere et mere, assistée de venerable et discret missire Nicollas Simon, prestre, recteur de Maisdon, son tuteur, de honnorable homme Jullien Petiteau, sieur du Cleray, son curateur particullier, et avecq luy residante de presant en la Fosse de Nantes, parroisse de St Nicollas, et encore assistée de honorables personnes Louys Giraud, sieur de la Blanchetiere, grand oncle de ladicte future espouze, et de maistre Mathurin Ogier, procureur fiscal de la jurisdiction du Gueauveayer 1, alliez de la dicte future espouze, et a ce que ledict mariage soict faict en consequence du decret de mariage faict devant monsieur de la Jaguays Guischard en l’absance du senechal de Gueauvoyer 2 ont faict les conventions matrimonnialles qui ensuivent, ledict sieur de la Ragottiere assisté [folio 1v] dudict sieur des Rigaudieres son pere et aultres ses parans soulsissgnés …
Pour ce devant nous, notaires royaux de la court de Nantes soubsignés, … ont comparus ledict Baltazar Dachon, sieur de la Ragottiere, et ladicte damoizelle Renée Anneau, futurs mariés, lesquels … se promettent la foy de mariage et iceluy solempniser en face de nostre mere Saincte Église à la religion catholique … ledict sieur de la Ragotiere, futur espoux, prandre ladicte damoizelle Anneau, sa future espouze, avecq tous ses droicts … et de ce qu’il se trouvera luy appartenir de meubles par le compte que luy doibt ledit sieur Simon, desquels il y en aura les deux tiers qui seront reputez immeubles … et enfoncés en acquest d’herittages en ce conté de Nantes.
A l’apres midy de ce fut faict et passé à ladicte Fosse de Nantes … ce jour dix huictiesme de novembre de l’an mil six cents trante, soubs les seigns tant des dicts futurs mariés … et aultres ont estés lesdicts futurs mariés presantement fiancés par noble venerable et discret missire Florimont Robin, chanoyne de Nantes et recteur de Saint Nicollas, aussi souls signez, ainsi signé au registre Baltazar Dachon, Renée Aneau, Dachon, N. Simon, de Sesmaisons, Michel Raoul, Girault, Petiteau, M. Ogier, Cassard, Barillier, [folio 2] P. Poulleain, F. de Bruc, René de Bruc, Baudouyn, M. Sauvaget, Jacques Serré, L. Guyard, Anne Barillier, Anne Dachon, Angelique Luzeau, Marye Dachon, Louise Dachon, F. Robien, Charier, notaire royal, et Carte, notaire royal, qui a ledict registre.
Collationné fidellement par nous, notaires royaux a Nantes soubsignés, sur l’original des presantes trouvés aux registres de deffunct maitre Mathurin Carte, vivant notaire royal, desquels moy Baudoin je suis saizy, la presente grosse deslivrée audit sieur de la Ragottiere d’Achon y desnomé le vingt troisiesme de mars mil six cents quarante et six.
(Signé) Penifort, notaire royal (et) Baudoin, notaire royal.
1Une astérisque renvoie à une note en marge : ainsi ecrit dans le titre.
2Une astérisque renvoie à la même note : ainsi ecrit dans le titre.
Généalogie :
Anne Dachon (fille ou nièce de Balthazar Dachon) X Georges Urvoy | Louise Urvoy X Louis Davy, sieur des Ormeaux | Claude Davy, dame de la Pinsonnais X 1691 Jacques Hochedé, sieur de Bellair | Jacques Hochedé, sieur de la Pinsonnais X 1717 Françoise Moreau | Guy Vincent Thomas Hochedé X 1784 Jacqueline Duval de la Potterie | François Hochedé de la Pinsonnais X Antoinette Eulalie Duchesne de Chédouët | Edmond H. de la Pinsonnais X Louise Jarret de la Mairie | Joseph-Edmond H. de la Pinsonnais X Louise de Villoutreys de Brignac | Jean H. de la Pinsonnais X Elisabeth de Brébisson Mes grands-parents
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Titres de Hardouin, communiqués avec ceux de Boisjourdan
6 ou 5e juillet 1669, original en papier.
Extrait du procès-verbal des preuves de la noblesse de Louis de Boisjourdan, écuyer, fils de feu Hercules-François de Boisjourdan, chevalier, seigneur du Boisjourdan, et de dame Françoise de Hardouin, sa veuve, demeurante dans son chateau de Boisjourdan, paroisse de Bouère, evesché du Mans, faites le 5e de juillet de l’an 1663 en la ville de Chateau-Gontier pour la reception dudit Louis de Boisjourdan an nombre des chevaliers de l’ordre de Saint Jean de Jerusalem au grand prieuré d’Aquitaine par frere François Petit de la Guerche Saint Amant, chevalier de l’ordre, commandeur des commanderies de la Coudre et du Puiraneau, et frère Charles de Savonière de la Bretesche, chevalier du mesme ordre, et commandeur de la commanderie du Temple d’Angers, tous les deux commissaires només par deliberation du Chapitre provincial tenu en l’hotel de Saint-Georges à Poitiers le 7e de mai de ladite année 1663 par frere Jean des Gitons-Baronière, commandeur d’Amboise, comme le plus ancien des commandeurs, à cause de la mort de monsieur le Grand Prieur d’Aquitaine. Ce procès-verbal redigé et reçu par Pierre Badier, notaire royal à Chateau Gonthier, paroisse de Saint Remi. Les titres énoncés dans cette preuve sont entre autres :
Le contrat de messire Urbain de Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardiere, acordé le 6e de juillet de l’an 1620 avec demoiselle Madelène Bastard, fille de Guillaume Bastard, ecuyer, sieur de la Paragère, et de demoiselle Marie de Segrais, sa femme, assistée de messire Pierre de Champagne, sieur de la Motte Ferchaut, gouverneur pour Sa Majesté de la ville de Chateau-Gonthier, fondé [folio 1v] de pouvoir de demoiselle Françoise de Champagne, veuve d’Eustache d’Hardouin, écuyer, seigneur de la Girouardiere. Ce contrat passé devant Robelot, notaire royal de la cour du Mans.
Le contrat de mariage de noble homme Eustache de Hardouin, fils et heritier principal de feu noble homme Bertrand Hardouin, écuyer, et de demoiselle Jeanne de Saint-Yon, sa femme, seigneur et dame de la Girouardiere, paroisse de Peuston au pais d’Anjou, acordé le 24e d’octobre de l’an 1571 avec demoiselle Françoise de Champagne, fille puisnée de noble personne François de Champagne avec demoiselle Marie de la Roussiere, sa femme, seigneur et dame de la Motte Ferchaut, paroisse du Lion d’Angers. Ce contrat passé devant Faï, notaire en la cour du Lion d’Angers.
Le contrat de mariage de noble personne Bertrand Hardouin, fils ainé de noble Guillaume Hardouin, seigneur de la Girouardiere, acordé le premier de juillet de l’an 1550 avec demoiselle Jeanne de Saint Yon, fille ainée de noble homme Antoine de Saint Yon, seigneur de Russi en Valois, marechal des logis de la compagnie de monsieur le comte de Nanteuil. Ce contrat passé devant Taillebois, notaire de la cour de Baugé.
Le contrat de mariage de nobles personnes Guillaume Hardouin, sieur de la Girouardiere, paroisse de Peuston au païs d’Anjou, acordé le 6e de janvier de l’an 1525 avec demoiselle Eleonore de la Corbière, fille de noble personne Bertrand de la Corbière, seigneur de la Corbière et de Mortelène, avec demoiselle Ambroise de [folio 2] Chamerau sa femme. Ce contrat passé devant Tendron, notaire de la cour du Bourgnouvel au Maine.
Le contrat de mariage de noble homme Jean Hardouin, seigneur de la Girouardière, fils ainé et principal heritier de feux nobles personnes Jean Hardouin, seigneur dudit lieu de la Girouardière, paroisse de Peuston, acordé le 12e jour de mai de l’an 1492 avec demoiselle Marguerite d’Orvaut, fille de noble homme Jean d’Orvaut, seigneur dudit lieu, de la Rivière et de Duaine, paroisse de Saint Martin du Bois. Ce contrat passé devant Petaud, notaire en la cour de Saint Martin du Bois.
Le contrat de mariage de Jean Guérin, écuyer, sieur de Cissé, demeurant au lieu de Cissé, paroisse de Préaux, païs du Maine, acordé le 7e de fevrier de l’an 1624 avec demoiselle Louise de Hardouin, fille de feux Eustache de Hardouin, écuyer, seigneur de la Girouardière, et de demoiselle Françoise de Champagné de la Motte Ferchaut, sa femme, et sœur d’Urbain de Hardouin, leur fils ainé, et principal héritier. Ce contrat par lequel ledit Jean Guerin et sadite femme renoncent aux successions dudit Eustache de Hardouin et de ladite Françoise de Champagné, fut passé devant Crosnaer, notaire de la cour de Marigni.
Une donation faite le 29e de juillet de l’an 1564 par noble Guillaume de Hardouin, seigneur de la Girouardière, à noble homme Jean de Hardouin, son fils ainé, et son principal heritier de certaine closerie [folio 2v] située dans la paroisse d’Esnée. Cet acte reçu par Georges, notaire sous la cour du Plessis.
Un aveu de la sixieme partie du lieu de la Pomeraie mouvant de la terre du Plessis de Martigues donné le 8e de novembre de l’an 1507 par Jean de Hardouin, écuyer, sieur de la Girouardiere, à très haut et puissant seigneur monsieur messire Pierre de Rohan, maréchal de France, sire de Gié, du Plessis de Martigues. Cet aveu reçu par Le Cerclier, notaire.
Un partage fait noblement le 2e du mois de mars de l’an 1600 entre Eustache de Hardouin, écuyer, seigneur de la Girouardière, fils et héritier principal et noble de demoiselle Jeanne de Saint Yon, Charles de Betancourt, écuyer, seigneur de Betancourt, mari de demoiselle Claude du Moulin, Clairambault du Moulin, écuyer, sieur de Faroles, et demoiselle Barbe de Viliers, sa femme, héritiers en partie d’Antoine de Saint Yon, écuyer, seigneur de Russi en Valois, des biens echus auxdites parties par le décès dudit Antoine de Saint Yon, ayeul de la dite Jeanne de Saint Yon. Cet acte reçu par Duport, notaire en la ville de Crespi en Valois.
Généalogie :
Urbain Hardouin x 1620 Madeleine de Bastard | Hercule-François du Boisjourdan x Françoise de Hardouin | René-Marc du Boisjourdan x Madeleine de Beufvier | Louis-René-Marc du Boisjourdan x en 1715 2.1.1 Françoise Gaultier de Brulon | Louis-François du Boisjourdan x Madeleine Guyteau du Lattay | Philippe-Madeleine du Boisjourdan x Henri-René-Julien Jarret de la Mairie | Louis-Augustin Jarret de la Mairie x Marie-Angèle Le Gouz du Plessis | Louise Jarret de la Mairie x Edmond Hochedé de la Pinsonnais | Joseph-Edmond H. de la Pinsonnais X 1890 Louise de Villoutreys de Brignac | Jean H. de la Pinsonnais X Elisabeth de Brébisson Mes grands-parents
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de Hardouin de la Girouardière, 90.
Nous, Antoine-Marie d’Hozier de Sérigny, chevalier, juge d’armes de la noblesse de France, et en cette qualité commissaire du roi pour certifier à Sa Majesté la noblesse des élèves des écoles royales militaires, chevalier grand-croix honoraire de l’ordre royal de Saints Maurice et Lazare de Sardaigne,
Certifions au Roi que René-Alexandre-Anne de Hardouin, dit le chevalier de la Girouardière, né en légitime mariage le 25 de septembre 1770 (frère aîné de Louis-François-René-Alexandre-Philbert de Hardouin de la Girouardière, reçu de minorité chevalier de justice de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem, dit de Malte, au Grand Prieuré d’Aquitaine), et agréé par Sa Majesté pour être reçu dans la compagnie des cadets gentilshommes établie dans l’hotel de l’École royale militaire, a la noblesse requise pour être admis dans la dite compagnie, et que les titres autentiques qui nous ont été produits à cet effet établissent les filiations suivantes.
Père et mère
Armand-René-François de Hardouin, titré comte de la Girouardière, chevalier, seigneur de Souligné-sous-Ballon, de Coudreuse, de Moiré, de Chantenay et autres lieux, capitaine de dragons au régiment d’Orléans, mort en 178…
Femme, demoiselle Marie-Françoise-Philberte-Alexandrine de Briqueville de la Luzerne (articles de mariage du 22 de mars 1768), fille de François-Philbert, dit le comte de B
riqueville de la Luzerne, chevalier, seigneur châtelain de la Frelonière, de Courceboeuf, de Saint Remy des Bois et autres lieux, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, brigadier des armées du roi, enseigne d’une compagnie des gardes du corps de Sa Majesté, et gouverneur [folio 1v] de la ville et château de la Flèche, et de dame Marguerite-Alexandrine Savary de Brèves.
Ayeul et ayeule
René-Charles-Hyacinthe de Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardière, de Coudreuse, de Moiré, de Planches et autres lieux, naquit le 12 de fevrier 1709. Il étoit frère germain de demoiselle Jaquine-Angélique-Philippe de Hardouin de Chantenay, reçue dans la maison royale de Saint-Louis à Saint Cir, en conséquence de ses preuves de noblesse certifiées au roi le 21 de juin 1718 par Charles d’Hozier, notre grand’oncle, juge d’armes de France, commissaire du roi à ce nommé.
Femme, demoiselle Anne-Suzanne-Henriette-Victoire de Broc de Moulines (contrat de mariage du 19 d’août 1739 et célébration de ce mariage du 25 du même mois), fille de Charles-René de Broc, chevalier, seigneur d’Echemiré, de Moulines et autres lieux, et de dame Anne-Jaquine Grandet.
Bisayeul et bisayeule
Philippe-René de Hardouin, chevalier, seigneur de Chantenay, de la Girouardière et autres lieux, mousquetaire dans la 2e compagnie en 1703, et enseigne dans le régiment des gardes françoises l’année suivante, naquit le 10 de fevrier 1683.
Femme, demoiselle Angélique-Charlotte de la Saugère, sa parente au second degré de consanguinité (contrat de mariage du 9 d’avril 1707 et célébration de ce mariage du lendemain), fille de Charles de la Saugère, chevalier, seigneur de Gaubert, de Champagné et de la Mauguinière, et de dame Jaqueline de Hardouin.
Philippe-Emanuel Hardouin, seigneur de la Girouardière (ayeul du dit Philippe-René) [folio 2] fut maintenu dans son ancienne noblesse par jugement de Monsieur Voisin de la Noiraie, intendant de Touraine, rendu le 17 d’août 1668.
Armes : d’argent à une fasce de gueules accompagnée en chef d’un lion passant de sable, couronné, langué et armé de gueules, et en pointe de deux quintefeuilles aussi de sable.
En foi de quoi nous avons signé le présent certificat et l’avons fait contresigner par notre secrétaire qui y a apposé le sceau de nos armes.
A Paris le vendredi quatorzième jour du mois d’octobre de l’an mil sept cent quatre-vingt-cinq.
[Signé] d’Hozier de Sérigny, pour minute.
Généalogie :
Urbain Hardouin x 1620 Madeleine de Bastard |________________________________________________ | | Hercule-François du Boisjourdan Philippe-Emmanuel Hardouin x Françoise de Hardouin x Jacquette Jacquelot | | René-Marc du Boisjourdan René Hardouin x Madeleine de Beufvier x Renée-Anselme de Saint-Rémy | | Louis-René-Marc du Boisjourdan Philippe Hardouin, x en 1715 2.1.1 Françoise Gaultier de Brulon Page de la Grande Écurie du roi en 1699 | Louis-François du Boisjourdan x Madeleine Guyteau du Lattay | Philippe-Madeleine du Boisjourdan x Henri-René-Julien Jarret de la Mairie | Louis-Augustin Jarret de la Mairie x Marie-Angèle Le Gouz du Plessis | Louise Jarret de la Mairie x Edmond Hochedé de la Pinsonnais | Joseph-Edmond H. de la Pinsonnais X 1890 Louise de Villoutreys de Brignac | Jean H. de la Pinsonnais X Elisabeth de Brébisson Mes grands-parents
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]]>Touraine, mai 1699.
Fait en copies détachées.
Preuves de la noblesse de Philipes-René Hardouin de la Girouardière, presenté pour être reçut page du roi dans sa Grande Écurie, sous le commandement de S. A. le comte d’Armagnac, grand écuier de France.
D’argent à une fasce de gueules accompagnée en chef d’un lion passant de sable, couronné, lampassé et armé de gueules, et en pointe de deux quintefeuilles de sable. Casque, etc.
Philipes-René Hardouin de la Girouardière, 1683.
Extrait du regître des batêmes de la paroisse de Peuton, ressort de Chateaugontier, au diocèze d’Angers, portant que Philipes-René, fils de messire René Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardière et de Coudreuse, et de dame Renée-Ancelme de Saint-Rémi, sa femme, naquit et fut batisé le 10e de février de l’an 1653. Le parain, messire Charles de la Saugère, seigneur de Saint-Gobert, et la maraine, dame Jaquine Jaquelot, douairière de la Girouardière. Cet extrait delivré le 14e de mars de l’an 1699, signé de la Monière, curé de l’église de Peuton, et légalisé.
Ier degré, père et mère. René Hardouin, seigneur de la Girouardière, Renée-Ancelme de Saint-Rémi, sa femme, 1681.
Contract de mariage de messire René Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardière et de la Roussière, fils aîné et principal héritier présomptif de messire Philipes-Emanuel Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardière et de la Roussière, etc, demeurant dans sa maison seigneuriale de la Girouaridière, paroisse de Peuston en Craonnois, et de dame Jaquette Jaquelot, sa femme, acordé le 1er de juillet de l’an 1681 avec demoiselle Renée-Anselme de Saint-Rémi, dame de Préaux, des terres et seigneuries du Pin, de la Roche Saint-Bault, et Champagne, de Coudreuse et de Chantenai, [folio 4v] assises dans le péïs du Maine, et de Roquère en Loudunois, fille unique de défunts messire René de Saint-Rémi, chevalier, seigneur du Pin, de Préaux, et de dame Marie Bastard, sa femme, et assistée de messire René-Marc du Boisjourdan, son curateur, chevalier, seigneur du Boisjourdan et de Chasnai, etc., et de messire maître Pierre Jouïe, seigneur des Roches, conseiller du roi et seul président en la sénéchaussée et siège présidial de la Flèche, ses cousins. Ce contrat reçut par Crosnier, notaire à Angers, fut passé dans la maison de dame Françoise Hardouin, veuve de messire Hercules-François du Boisjourdan, chevalier, seigneur du Boisjourdan et de Chasnai, tante desdits seigneur de demoiselle futurs épous ; et aprend que les futurs épous etoient parens, et qu’il falut avoir dispense du Pape ; et que le même futur épous avoit une sœur, apellée Jaquette Hardouin, qui étoit mariée avec messire Charles de la Saugère, chevalier, seigneur de Gaubert ; et aprend que le susdit contract fut fait en conséquence, et en conformité des articles arrêtés le 5e de février de l’an 1680, de l’avis et du consentement de messire Charles de la Corbière, abé de Valence, et de messire Charles-Guillaume de la Corbière, chevalier, seigneur de Juvigni, cousins du futur épous, et la dite demoiselle aussi de l’avis de [folio 5] messire Jaques Bâtard, son oncle, curé d’Asnières, et de messire Nicolas de Savonnières, chevalier, seigneur de Brulon, mari de dame Marthe Bâtard, messire Claude Bâtard, chevalier, seigneur de Fontenai, et de messire maître Guillaume Le Pelletier, conseiller du roi et maître des requetes de la feue Reine Mère, et bailli et juge ordinaire au marquisat de Sablé, et dame Françoise Hardouin, veuve de messire Hercules de Boisjourdan, et dame Marguerite Bâtard, veuve de messire maître Charles Le Boucher, conseiller du roi et lieutenant général criminel au présidial de la Flèche, ses oncles et tantes, Timoléon de Grugelin, chevalier, seigneur de la Guitière, messire maître Pierre Jouïe, sieur des Roches, conseiller du roi et seul président en la sénéchaussée et siège présidial de la Flèche, messire Honoré Eustache de la Lande, chevalier, seigneur de Saint-Martin-Villangloze, messire Urbain de la Lande, chevalier, seigneur des Plains, messire Josef de Cervon, chevalier, seigneur des Arsis, conseiller au parlement de Bretagne, et de messire Charles de Houlières, chevalier, seigneur de la Jupelière, prêtre, et il y est dit que les dits seigneurs et dame de la Girouardière promettoient de marier le futur épous comme leur fils aîné et principal héritier, et qu’ils avoient une autre fille, apellée Jaquine Hardouin, à laquelle ils devoient donner sur le total de leurs biens la somme de 3000₶ outre sa part au tiers du don à elle fait par [folio 5v] dame Anne Jaquelot, sa tante. Item, il est dit que ladite demoiselle de Saint Rémi, future épouse, comme héritière de messire Louis Bastard, chevalier, seigneur de la Pavagère, étoit redevable au dit seigneur de la Girouardière de la somme de 2000₶ etc. moïennant quoit elle demeuroit déchargée de l’obligation de 6000₶ faite à son profit, par dame Françoise de la Lande son aïeule. Après les articles est inséré un extrait batistère portant que la dite Jaqueline Hardouin, née le 22 janvier, jour de Saint-Vincent, fut baptisée le 18e de septembre de l’an 1646, et elle est dite fille de messire Philipes-Emanuel de Hardouin, écuyer, seigneur de la Girouardière, et de dame Jaqueline Jaquelot, qu’elle eut pour parain haut et puissant messire Charles de la Corbière, chevalier, seigneur de la Bénichère, et pour maraine demoiselle Jaquine Le Roi.
Vente des métairies du Haut et Bas Vernai, assises dans la paroisse de Chantenai, faite le 15e de septembre de l’an 1693 à messire René de Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardière, et à dame Renée-Ancelme de Saint-Rémi, sa femme, par dame Marguerite Bâtard, veuve de messire Nicolas Le Moine, écuyer, seigneur de Vernon, demeurante dans le faubourg de Saint-Jaques de la ville de la Flèche, à condition de péïer sur les deniers qui proviendroient de cette vente [folio 6] les sommes dues à dame Elizabeth Aubert, veuve de messire Louis de Maldent, président à la cour des aides de Paris, et à dame Marguerite de Bâtard, religieuse à Noïon, comme heritière de feu messire Louis de Bâtard, leur frère, vivant seigneur de la Pavagère. Cet acte reçut par Juesse, notaire à la Flèche.
[folio 7]
IIe degré, aïeul et aïeule. Philipes-Emanuel Hardouin, seigneur de la Girouardière, Jaquette Jaquelot, sa femme, 1652. D’azur à un chevron d’argent accompagné de deux mains dextres de sable, et en pointe d’une levrette de même, assise, acolée et bouclée d’or.
Contrat de mariage de messire Philipes-Emanuel de Hardouin, chevalier, seigneur de la Roussière, demeurant dans la maison seigneuriale de la Girouardière, paroisse de Peuton, fils de messire Urbain de Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardière et de la Roussière, et de demoiselle Madelène Bâtard, sa femme, et assisté de messire Philipes de Madaillan, chevalier, seigneur de Chauvigné, fondé de procuration du père et de la mère du futur épous, lesquels le marient comme leur héritier principal et noble, acordé le 7e de février de l’an 1652 avec demoiselle Jaquette Jaquelot, fille de messire Philipes Jaquelot, vicomte de la Mote, et seigneur d’autres lieux, conseiller au parlement de Bretagne, et de dame Marguerite Maneau, sa veuve, laquelle donne à sa fille, future épouse, en avance d’hoirie, la somme de 20000₶ dont la moitié devoit être peïée la veille du jour des épousailles, et pour l’autre moitié, on lui devoit donner 500₶ de rente en fonds d’héritages au péïs de Evannois des biens apartenans à demoiselle Jaquine Le Roi, aïeule de la future épouse, du consentement de messire Louis Jaquelot, frère aîné de la dite future épouse, seigneur et vicomte de la Mote, conseiller au parlement de Bretagne. Ce contract reçu par Gouesbaut, notaire de la cour et baronie de Pouancé, fut passé au lieu de la Huberderie, en presence de messire Charles de la Corbière, chevalier, seigneur de la Benichère, de noble et discret René de la Fontaine, prêtre, curé de Peuston, de messire René de Madaillan, chevalier, seigneur de [folio 7v] l’Isle-Darée, et de Jean Le Goux, écuyer, sieur de Beauchêne, etc.
Jugement rendu le 17e d’août l’an 1668 par M. de la Noiraie, intendant dans les provinces de Touraine, d’Anjou et du Maine, par lequel il donne acte à messire Philipes Emanuel Hardouin, écuyer, seigneur de la Girouardière, demeurant dans la paroisse de Peuston, élection de Chateaugontier, de la représentation qu’il avoit faite de plusieurs titres pour la justification de sa noblesse. Cet acte signé Voisin de la Noiraie.
IIIe degré, bisaïeul et bisaïeule. Urbain Hardouin, seigneur de la Girouardière, Madelène Bastard de la Paragère, sa femme, 1620. D’azur à une demi-fleur de lis d’or, parti d’un demi-aigle de même, le vol haussé.
Contract de mariage d’Urbain de Hardouin, écuier, seigneur de la Girouardière, fils aîné d’Eustache de Hardouin, écuyer, seigneur de la Girouardière, et de demoiselle Françoise de Champagné, sa veuve, demeurant au lieu seigneurial de la Girouardière, paroisse de Peuston, acordé le 6e de juillet de l’an 1620 avec demoiselle Madelène Bastard, fille de Guillaume Bastard, écuyer, seigneur de la Pavagère, et de demoiselle Marie de Segraïe, sa femme, et assistée de demoiselle Caterine de Montecler, son aïeule, veuve de Louis de Segraïe, écuyer, sieur du Houx, demeurante au bourg Saint-Mars-Doutelle. Ce contract reçu par Robelot, notaire de la cour roïal du Mans, demeurant à Chantenai ; en présence de messire Pierre de Champagné, seigneur de la Mote-Ferchaut, gouverneur pour le roi dans la ville de Chateaugontier, au nom et comme procureur [folio 8] de la dite Françoise de Champagné, mère du futur épous ; et aussi en presence de messire Nicolas Prieur, chevalier, seigneur de Chantelou, demeurant aux Loges, en Valon, d’Urbain Bastard, ecuyer, sieur de Hautbaigneux, frère aîné de la future épouse, de Charles de la Corbière, ecuyer, sieur de Mortel, demeurant dans la paroisse de Cossé-le-Vivian, de René de la Chapelle, écuyer, sieur de Moiré, paroisse de Racé, de noble et discret Jaques du Castel, prieur d’Aauessa 1 de noble et discret Pierre bastard, chapelain de la Chapelle de Notre-Dame-d’Entre-les-Eaux, de Florent Bastard, écuyer, sieur de la Roueïllonnière, demeurant à Asnières, oncles paternels de la future épouse, Gabriel de Champagné, écuyer, sieur du Cramaille, demeurant à Chataugontier.
Ordonnance des commissaires généraux deputés par le roi pour le regalement des tailles dans la généralité de Tours, rendue le 25e de juin de l’an 1635, par laquelle ils donnent acte à Urbain Hardouin, écuyer, sieur de la Girouardière, de la paroisse de Puston, election de Chateaugontier, de la representation qu’il avoit faite devant eux pour la justification de sa noblesse, de plusieurs titres par lesquels il avoit prouvé qu’il etoit issu d’Eustache Hardouin, ecuyer, sieur de la Girouardière, et de demoiselle Françoise de Champagné, sa femme. Qu’Eustache étoit [folio 8v] issu de Bertrand Hardouin, écuyer, sieur de la Girouardière, et de demoiselle Jeanne de Saint-Yion, sa femme. Que Bertrand étoit issu de Guillaume Hardouin, écuyer, sieur de la Girouardière, et d’Eléonore de la Corbière. Et que ledit Guillaume étoit issu de Jean Hardouin, écuyer, sieur de la Girouardière, et de demoiselle Marguerite d’Orvaux, sa femme. Cet acte signé de Bragelongue, contresigné Le Clerc, et scellé.
Contract de mariage de Jean Guérin, écuyer, sieur de Cissé, paroisse de Préaux au Maine, acordé le 7e de fevrier de l’an 1624 avec demoiselle Louise de Hardouin, fille de feu Eustache de Hardouin, écuyer, sieur de la Girouardière, et de demoiselle Françoise de Champagné, sa femme, et assisté d’Urbain de Hardouin, son frère, écuyer, sieur de la Girouardière, et demoiselle Madelène Bastard, sa femme, demeurant dans la paroisse de Peuton. Lequel Urbain et sa femme promettent de donner à ladite future épouse, sa sœur, la somme de 3000₶ moïennant quoi elle renonce en faveur de ce frère aux successions des dits Eustache Hardouin et Françoise de Champagné, leur père, et leur mère. Ce contract reçu par Crosnier, notaire au bourg de Marigné, ressort de la cour roïale de Saint-Laurent-des-Mortiers. Présents noble et discret Christophe de Maumeschon, prêtre, curé de Peuton, René de Saint-Rémi, [folio 9] écuyer, sieur dudit lieu, demeurant dans la paroisse de Préaux, Charles de la Corbière, écuyer, sieur de Mortelève, demeurant dans sa maison des Aleux, paroisse et ressort de Cossé, et René de Cordon, écuyer, sieur du Boisbureau, demeurant au château de la Crote, René de Fontenelles, écuyer, demeurant dans la maison de Fontenelles, paroisse de Laigné, ou de Loigné, etc. Cet acte collationné le 13e de février de l’an 1665 par Chevalier, notaire à Simplé, sur la copie en papier signée Crosnier, representée par le sieur de la Girouardière.
Partage noble fait le 2e de septembre de l’an 1620 entre Urbain de Hardouin, écuyer, sieur de la Girouardière, fils et héritier principal d’Eustache de Hardouin, écuyer, et demoiselle Perronelle Hardouin, dame de la Roussière, et demoiselle Louise de Hardouin, dame de la Rivière, ses sœurs, du consentement de demoiselle Françoise de Champagné, leur mère. Cet acte reçu par Godier, notaire à Chateaugontier.
Certificat donné 2 le onzième d’avril de l’an 1607 par le sieur de Champgaillard, commandant sous le seigneur de Boveau une compagnie de cent cinquante hommes d’armes pour le service de l’empereur en Hongrie, portant qu’il avoit donné permission 3 à Urbain Hardouin, gentilhomme françois, seigneur de Saint-Yon, de s’en retourner dans sa [folio 9v] patrie, ou par tout où il voudroit aller, après avoir si bien fait son devoir qu’il avoit remporté un drapeau sous le comte Reingrave, et avoir si bien combatu dans toutes les ocasions, qu’on ne pouvoit rien desirer de plus. Cet acte, en latin, signé Champgaillard, et scellé, fut donné à Vienne, en Autriche.
Pouvoir donné le 25e de juin de l’an 1603 par Louis de Jaillart, écuyer, sieur de la Rivoire à Charles Hardouin, sieur de la Girouardière, pour traiter en son nom de tout ce qui se trouveroit avoir été laissé par la mort de François de Jaillart, son frère, écuyer, sieur de la Grange, lieutenant colonel du régiment de cavalerie de monseigneur le comte Sauvage du Rhin, tant en ce qui lui étoit dû par Sa Majesté Impériale pour ses services, que de tout ce qui lui pouvoit apartenir, tant en équipage qu’en argent. Cet acte signé Louis de Jaillard, fut fait à Vienne en Autriche, present Robert du Buisson, et le capitaine Mavin, qui sont aussi signés.
Certificat du comte Georges Basta, gouverneur et capitaine général pour l’empereur en Transsilvanie, et son lieutenant suprême dans ses armées de Hongrie, donné à Prague le 1er de décembre de l’an 1606, portant que Charles de la Girouardière, gentilhomme françois, avoit combatu [folio 10] longtems au service de Sa Majesté impériale, et particulièrement l’an 1604 à la défense de Strigonie, assiégée par les turcs, lui étant capitaine d’une compagnie de 300 fantassins dans le régiment d’infanterie allemande du colonel Rosvoom, et depuis dans la haute Hongrie, où il se trouva à la première, et à la seconde bataille, données contre les rebelles de ce péïs-là ; et en toutes les autres ocasions de ce tems là, où il s’etoit porté en soldat, et capitaine d’une valeur convenable à son devoir, soit à obéir, soit à commander, aïant durant tout ce service rendu bon compte de sa personne. Cet acte signé Basta, et scellé.
IVe degré, trisaïeul et trisaïeule. Eustache Hardouin, seigneur de la Girouardière, Françoise de Champagné, sa femme, 1571. D’hermines à un chef endenté de gueules.
Contract de mariage de noble homme Eustache Hardouin, fils et héritier de noble homme Bertrand Hardouin, seigneur de la Girouardière, paroisse de Peuston, dans l’Anjou, et de demoiselle Jeanne de Saint-Yon, sa femme, et assisté de nobles personnes René et François Hardouin, ses oncles paternels, prêtres, le dit René, curé de Peuston, et ci-devant tuteurs et curateurs du dit Eustache, leur neveu ; acordé le 24e d’octobre de l’an 1571 avec demoiselle Françoise de Champagné, fille puisnée de nobles personnes François de Champagné, seigneur de la Mote-Ferchaut, [folio 10v] paroisse de Lion d’Angers, et de demoiselle Marie de la Roussière, sa femme. Ce contract reçu par Jean Jai, notaire de la cour du Lion d’Angers, fut passé dans le lieu et maison seigneuriale de la Mote-Ferchaut, en présence de nobles personnes René de Champagné, seigneur de Roussigneul ; René de la Corbière, seigneur de Sauvigné, grand oncle du futur épous ; Nicolas de la Corbière, seigneur dudit lieu, cousin germain du même futur épous ; René de Fontenelles, son proche parent et cousin, seigneur de Fontenelles ; François Grion, seigneur de Bigot ; Christophe du Bois, seigneur du Bois de Grez ; Jean de Champagné, seigneur de la Haïe ; Adrien de Champagné, fils aîné des dits seigneur et dame de la Mote-Ferchaut ; et René Chassebeuf, avocat, demeurant à Angers.
Transaction sur partage noble des biens d’Antoine de Saint-Yon, écuyer, seigneur de Ressi (ou Reusi) en Valois, fait le 2e de mars de l’an 1600 entre Eustache de Hardouin, écuyer, seigneur de la Girouardière, héritier principal et noble de demoiselle Jeanne de Saint-Yon, sa mère, fille du dit feu Antoine de Saint-Yon ; demoiselle Claude du Moulin, femme de Charles de Bétencour, écuyer, seigneur du dit lieu ; Clairambaut du Moulin, écuyer, sieur de Faroles, et demoiselle Barbe de Viliers, sa femme, heritiers en partie du dit Antoine de Saint Ion. Cet acte reçu par du Port, notaire à Crépi en Valois.
[folio 11] Commission donnée le 15e d’avril de l’an 1585 par le duc de Mercœur, gouverneur et lieutenant général pour le roi en Bretagne, au sieur de la Girouardière, pour lever une compagnie de 200 hommes à pié françois, pour maintenir cette province dans l’obeissance de Sa Majesté contre les amas et assemblées de gens de guerre que ceux de la religion pretendue reformée et leurs associés y faisoient journellement. Ces lettres signées Philipes-Emanuel de Loraine, contresignées Chésaubenat, et scellées.
Acte du 15e de novembre de l’an 1575 par lequel nobles personnes François de Champagné, seigneur de la Mote-Ferchaut, y demeurant, paroisse du Lion d’Angers, et demoiselle Marie de la Roussière, sa femme, donnent la terre, fief et seigneurie de la Roussière et ses dépendances, assises dans la paroisse de Leigné, à demoiselle Françoise de Champagné, leur fille, et femme de noble homme Eustache Hardouin, seigneur de la Girouardière, en suplément de légitime, outre ce qu’ils lui avoient promis par son contract de mariage, fait le 24e d’octobre de l’an 1571, parce qu’ils ont consideré leurs biens et facultées, et qu’il leur est mort quelques enfans, depuis le mariage de leur dite fille. Cet acte reçu par Jai, notaire de la cour du Lion d’Angers, fut passé au lieu de la Mote Ferchaut, en presence de nobles personnes [folio 11v] René d’Andigné, seigneur du dit lieu et d’Anguie, y demeurant, paroisse d’Aviré ; René de Fontenelles, seigneur du dit lieu, y demeurant, paroisse de Leigné ; Gui d’Andigné, seigneur de Vendre ; Louis de Champagné, seigneur de Sainte-Barbe, etc.
Suplément de partage donné le 9e de novembre de l’an 1571 par noble homme Eustache Hardouin, sieur de la Girouardière, fils et héritier unique de nobles personnes Bertrand Hardouin et Jeanne de Saint-Yon, sa femme ; lequel Bertrand etoit fils aîné de noble homme Guillaume Hardouin, seigneur de la Girouardière, à noble homme François Hardouin, son oncle, sieur des Vilates, aussi fils du même Guillaume Hardouin, et de demoiselle Léonore de la Cordbière, sa femme, aïeul et aïeule du dit Eustache Hardouin, lequel donne et transporte à son oncle le lieu des Perrettes et le lien de la Vilate, encore que le dit François Hardouin y eut renoncé dans le contract de mariage du dit Eustache son neveu, acordé avec demoiselle Françoise de Champagné, sa femme. Cet acte reçu par Jean Cauchot, notaire de la cour de Chateaugontier, fut passé dans le lieu et maison seigneuriale de la Girouardière.
[folio 12]
Ve degré, 4e aïeul et aïeule. Bertrand Hardouin, seigneur de la Girouardière, Jeanne de Saint-Yon, sa femme, 1550.
Contract de mariage de noble personne Bertrand Hardouin, demeurant naguères dans la maison seigneuriale du Bois-Dauphin, et à présent demeurant à Précigné, en Anjou, fils aîné de noble homme Guillaume Hardouin, seigneur de la Girouardière, acordé le 1er de juillet de l’an 1550 avec demoiselle Jeanne de Saint-Yon, fille aînée de noble homme Antoine de Saint-Yon, sieur de Russi, en Valois, maréchal des logis de la compagnie d’hommes d’armes du comte de Nanteuil, et de demoiselle Louise de Heiques, sa femme, la dite Jeanne de Saint-Yon demeurant alors dans la maison seigneuriale de Bois-Dauphin, paroisse de Précigné. Ce contract reçu par Taillebois, notaire à Précigné, ressort de la cour roïale de Baugé, en presence de nobles personnes Jean de Cantlère, seigneur dudit lieu ; Nicolas de Saintblanczai, seigneur de la Jutilancerie, etc.
Testament de Bertrand Hardouin, homme d’armes de la compagnie de monsieur le duc de Lorraine, fait le 7e de février de l’an 1551, et signé de Saint-Hugues, est énoncé dans le jugement ou ordonnance des commissaires députés par le roi pour le régalement des tailles en la generalité de Tours, le 25 juin 1635, raporté ci-dessus au degré d’Urbain.
[folio 12v]
VIe degré, 5e aïeul et aïeule. Guillaume Hardouin, seigneur de la Girouardière, Aliénore de la Corbière, sa femme, 1525. D’argent à un lion de sable, couronné, lampassé et armé de gueules.
Contract de mariage de noble personne Guillaume Hardouin, seigneur de la Girouardière, dans la paroisse de Peston, en Anjou, acordé le 6e de janvier de l’an 1525 avec demoiselle Aliénore de la Corbière, fille de nobles personnes Bertrand de la Corbière, seigneur de la Corbière, et de Mortelève, et de demoiselle Ambroise de Charnacé, sa femme. Lesquels donnent en don de mariage à leur fille les lieux et apartenances de la Réauté et des Bois-Nouveaux, dans la paroisse de Parenné, au Maine, avec le lieu et la Clouserie de la Maison-Neuve, assise dans la paroisse de Chambellets, en Anjou. Ce contract reçu par Tendron, notaire de la cour roïale de Bourgnouvel, en presence de nobles personnes Guillaume du Tertre, seigneur dudit lieu, Aubin du Pré, seigneur de la Mabilière, etc.
Donation des lieux et clouseries des Courmères, assis dans la paroisse des Mées, faite le 29e de juillet de l’an 1564 par noble homme Guillaume Hardouin, seigneur de la Girouardière, à noble homme Jean Hardouin, son fils puisné, issu de son mariage avec défunte demoiselle Aliénor de la Corbière, sa femme. Cet acte reçu par Julien Bachelier, notaire de la cour du Plessis-de-Marigné, fut passé dans la maison seigneuriale de la Girouardière, en presence de noble homme René Guibert, sieur de Fontenelles, et y demeurant, paroisse [folio 13] de Laigné, etc., et expedié le 4e de juillet de l’an 1568 par Georget, notaire de la cour du Plessis-de-Marigné, en vertu de la commission à lui donnée.
VIIe degré, 6e aïeul et aïeule. Jean Hardouin III, seigneur de la Girouardière, Marguerite d’Orvaux, sa femme, 1492. De sable à une bande de gueules entre deux bandes d’or.
Contract de mariage de noble homme Jean Hardouin, seigneur de la Girouardière, fils aîné et principal héritier de noble personne Jean Hardouin, sieur de la Girouardière, et de demoiselle Caterine du Barc, sa femme, acordé le 10e de mai de l’an 1492 avec demoiselle Marguerite d’Orvaux, fille de noble homme Jean d’Orvaux, seigneur d’Orvaux et de la Rapinière, y demeurant, paroisse de Saint-Martin-du-Bois, ressort d’Angers. Ce contract reçu par Rose, notaire à Saint-Martin-du-Bois, en presence de noble homme Antoine de la Fausille, seigneur dudit lieu et de Beauchêne, y demeurant, paroisse d’Aviré ; noble homme Jean de la Mote-Milon ; noble homme Tibaud d’Orvaux, seigneur de la Mote-d’Orvaux, et délivré le 10e de novembre de l’an 1586 par Picaut, notaire de la cour de Saint-Martin-du-Bois, à la requête de noble homme Eustache Hardouin, seigneur de la Girouardière, en vertu de la commission à lui donnée par messieurs les gens tenant le siège présidial à Angers, et scellé.
[folio 13v]
VIIIe degré, 7e aïeul et aïeule. Jean Hardouin II, seigneur de la Girouardière, Caterine du Barc, sa femme, 1460.
Partage de quelques héritages situés dans la paroisse de Houssai et mouvans du fief de Courcelles, fait le 30e de novembre de l’an 1484 entre noble homme Jean Hardouin, ecuyer, seigneur de la Girouardière, et Etienne Le Brun ; Fleuvie sa mère, de la paroisse de Houssai, se faisant forte de tous ses autres enfans. Cet acte reçu par Bonin, notaire à Chateaugontier.
Aveu et dénombrement du lieu de la Girouardière et des héritages en dependans, mouvant du fief de Bréon-Mesneuf, dépendant de la terre d’Aunoi, donné le 18e de septembre de l’an 1467 par Jean Hardouin, écuyer, à honoré seigneur monseigneur Adam Le Roi, écuyer, seigneur de Pénet, d’Aunoi et du Bois-Dauphin, à cause de demoiselle de Maimbier, sa femme. Cet acte signé Hardouin 4.
IXe degré, 8e aïeul et aïeule. Jean Hardouin I, seigneur de la Girouardière, Roberde du Tertre, sa femme, 1400.
Acte du 4e d’octobre de l’an 1400 par lequel Jean du Tertre, seigneur du Tertre, paroissien de Mées, donne le domaine et les apartenances du lieu de la Biseraie dans la paroisse de Saint-Martin du Bois à Roberde du Tertre, sa sœur, pour être quite envers elle et Jean Hardouin, son mari, seigneur de la Girouardière, paroissien de Peuston, de la somme de 15₶ de rente qu’il leur avoit promis en faveur de leur mariage. Cet acte reçu par Briant, [folio 14] notaire de la cour d’Angers, en presence de Pierre Senéchal, Jean de la Corbière, Jean des Salles, et plusieurs autres.
Aveu de la sixième partie du lieu de la Pommeraie, mouvant de la seigneurie du Plessis-Marigné, donné le 8e de novembre de l’an 1507 par Jean Hardouin, écuyer, seigneur de la Girouardière, à très haut et puissant seigneur messire Pierre de Rohan, chevalier, seigneur de Gié et du Plessis-Marigné, maréchal de France. Cet acte signé Le Clerc.
[Le texte s’arrête ici.]
1 Nous n’avons pu lire ce nom.
2 Un renvoi ici à une note en marge : le 3e des ides d’avril.
3 En interligne : congé.
4 En marge, une note de d’Hozier : Point de filiation de Jean II à Jean I, il y a pourtant toujours la possession de la terre de la Girouardière.
Généalogie :
Urbain Hardouin x 1620 Madeleine de Bastard |________________________________________________ | | Hercule-François du Boisjourdan Philippe-Emmanuel Hardouin x Françoise de Hardouin x Jacquette Jacquelot | | René-Marc du Boisjourdan René Hardouin x Madeleine de Beufvier x Renée-Anselme de Saint-Rémy | | Louis-René-Marc du Boisjourdan Philippe Hardouin, x en 1715 2.1.1 Françoise Gaultier de Brulon Page de la Grande Ecurie du roi en 1699 | Louis-François du Boisjourdan x Madeleine Guyteau du Lattay | Philippe-Madeleine du Boisjourdan x Henri-René-Julien Jarret de la Mairie | Louis-Augustin Jarret de la Mairie x Marie-Angèle Le Gouz du Plessis | Louise Jarret de la Mairie x Edmond Hochedé de la Pinsonnais | Joseph-Edmond H. de la Pinsonnais X 1890 Louise de Villoutreys de Brignac | Jean H. de la Pinsonnais X Elisabeth de Brébisson Mes grands-parents
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Pour en savoir plus sur les écuries du roi et les pages qui y étaient élevés, je vous invite à lire ces deux ouvrages très intéressants à plusieurs titres :
Boilesve/Boisleve
Marin Boisleve, chevalier, seigneur de la Maurouzière, conseiller d’État, nommé chevalier de l’ordre de Saint-Michel par le roy Henry IV, est qualifié en conséquence chevalier de l’ordre dans un titre original du 6 septembre 1600 [(titres de messieurs Boislesve de Razilly)], ainsy que dans le recueil manuscrit des chevaliers de Saint-Michel fait en 1620 par Pierre d’Hozier, gentilhomme ordinaire de la maison du roy (Bibliothèque du roy). On observe seulement que ses lettres de chevalier de Saint-Michel ne sont pas conçues dans le style ordinaire. Ces lettres dattées du mois de janvier 1598 l’autorisent à ajouter à ses armoiries « un chef d’azur à trois fleurs de lys d’or, une fleur de lys pour cimier et les marques de l’ordre de Saint-Michel », le tout transmissible à ses descendans, de manière que ceux cy sont encor en droit aujourduy d’entourer leurs armes du collier de cet ordre, privilège unique et dont on ne pouroit citer aucun autre exemple. Indépendament de cette marque de distinction, le roy Henry IV luy avoit accordé le 19 may 1597 des lettres de chevalerie pures et simples. Ce monarque le fit aussi conseiller d’État en 1598. La réputation qu’il s’acquit dans sa province le fit demander au roy par tous les ordres de la ville d’Angers pour remplir la charge de lieutenant général d’Anjou. Il mourut en 1608 en exécutant une commission qu’il avoit reçue de la Cour. [Il étoit fils de François Boisleve, seigneur de la Brizarderie, de la Maurouzière, de la Gillière, de la Bignerie et de la Bourdinie, et de Philippe Prioulleau. Ses armes d’azur à 3 sautoirs d’or posés 2 et 1, et un chef d’azur à 3 fleurs de lys d’or.]
Michel Boilesve, seigneur des Gaudrez, gentilhomme ordinaire de la chambre du roy, fut nommé chevalier de l’ordre de Saint-Michel le 4 août 1621 [[(titres de cette famille)], vivoit encor en 1630].
Boisjourdan (du)
Jean du Boisjourdan, seigneur du Boisjourdan, du Boulay, de Malabry, de Montavalon etc., commandant pour le roy à Sablé par lettres du 17 decembre 1567, est qualifié chevalier de l’ordre du roy dans un titre original du 10 janvier 1588 [(titres de cette maison)]. Il servit fidellement le roy Charles IX qui le commit le 9 août 1562 pour « [assembler jusques au nombre de cent arquebusiers à cheval ou plus grand nombre de gentilhomme ou autres gens de guerre qu’il pourroit trouver pour] courir sur les rebelles et les séditieux [nouvellement sortis de la ville et du château de Craon, et empêcher les pilleries qu’ils faisoient à la campagne soit en], les faisant prisonniers ou les taillant en pièces s’ils faisoient résistance ». Ce monarque luy donna encor une nouvelle commission le 24 novembre 1567 pour « [lever et] mettre sur pied 40 arquebusiers à cheval pour en l’absence de l’évêque du Mans les employer à la garde de la ville de Sablé [et les conserver dans son obéissance contre ceux qui avoient pris les armes contre luy] ». Il se distingua aussy au siège de Poitiers en 1569. [Il étoit fils de Philippes du Boisjourdan, seigneur du Boisjourdan, et d’Anne Le Masson. Ses armes d’or semé de fleurs de lys d’azur, et 3 lozanges de gueules sur le tout, posés 2 et 1.]
Hercules-François du Boisjourdan, seigneur du Boisjourdan, de Chânay, de la Cormeraye, de Maignanes, de Launay et de la Prioulière, qualifié chevalier de l’ordre du roy dans un acte du 3 mars ou may 1659 [(titres de cette maison)], ne vivoit déjà plus en 1667. [Il étoit fils de François du Boisjourdan, chevalier, seigneur du Boisjourdan, et d’Antoinette de Baubigné. Ses armes comme cy devant.]
Ancelme du Boisjourdan, seigneur des Couraux, de Chasnay et de Longuefuye, gentilhomme ordinaire de la chambre du roy et prevôt provincial de Châteaugontier, charge dont il étoit déjà pourvu en 1641, est rappelé avec la qualité de chevalier de l’ordre de Saint-Michel dans un acte du 8 février 1691 postérieur à sa mort. [Il étoit fils de François du Boisjourdan, chevalier, seigneur du Boisjourdan, et d’Antoinette de Baubigné. Ses armes comme cy devant.]
Chamborant (de)
Jean de Chamborant, seigneur de Droux et de Lage Maillot, qualifié chevalier de l’ordre du roy dans un acte du 30 mars 1576 (original, titres de cette maison), mourut en 1601. Il étoit fils de Pierre de Chamborant, seigneur de Droux, et de Philippes Loubbes. Ses armes d’or au lyon de sable armé et langué de gueules.
Pierre de Chamborant, seigneur de Droux, d’Ars, de Batières, de Laige, de Meung-sur-Yèvre, de Montgivray, de la Beauce, de la Pouzerie et du Coulombeuil, baron de Neuvy Saint-Sépulchre, gouverneur de la grosse tour de Bourges, lieutenant de roy de cette ville et de la province de Berry, d’abord écuyer ordinaire et gentilhomme de la chambre du duc d’Alençon, puis l’un de ses chambellans et colonel de ses gardes suisses, avoit été élevé dans sa jeunesse page du duc d’Anjou depuis roy Henry III ; et le 6 may 1580 le duc d’Alençon luy fit don pour neuf année de la terre et seigneurie de Meung-sur-Yèvre. Il s’étoit trouvé en 1579 à l’entreprise d’Anvers, et Varillas dans son Histoire d’Henry III dit à ce sujet que le duc d’Anjou ayant ordonné aux suisses d’aller sur la place devant la citadelle, ils passerent par les mêmes portes par où les fuyards prétendoient se sauver, que les uns ne voulurent point céder aux autres et que le désordre augmenta par la faute de Droux, colonel des suisses ; que cet officier emporté par son naturel ayant tué un grand cheval sur lequel étoit monté un valet qui lui contestait le passage, et le valet ayant été étouffé sous la pésanteur du cheval qui étoit bardé et caparaçoné, les fuiards irrités de l’action de Droux, et pressés de la fraieur qui ne les avoit pas encor quittés, se culbuterent réciproquement avec les suisses. Cette circonstance nuisit beaucoup à l’entreprise du duc d’Anjou. Le seigneur de Droux ne vivoit déjà plus en 1591. Il est qualifié chevalier de l’ordre du roy dans un acte du 24 may 1584 (titres de cette maison). Il étoit fils de Pierre de Chamborand, seigneur de Droux, et de Philippe Loubes. Ses armes comme cy devant.
Jean de Chamborant, seigneur de la Clavière, de Chaume et de la Bertaudière, servoit dès l’an 1567 en qualité d’homme d’armes de la compagnie d’ordonnance du seigneur d’Hautefort. Il est nommé chevalier de l’ordre de Saint-Michel vers le règne de Henry IV et est en conséquence qualifié chevalier de l’ordre du roy dans une sentence du 20 avril 1602 (original, titres de cette maison). Il étoit fils de Gaspard de Chamborant, chevalier, seigneur de la Claviere, gentilhomme ordinaire de la maison du roy, et de Louise de Reillac. Ses armes comme cy devant.
Chenu
Claude [de] Chenu, seigneur du Bas-Plessis, de la Bernardière et de la Frestelière, [lieutenant de 50 hommes d’armes des ordonnances du roy,] est qualifié chevalier de l’ordre du roy dans un acte du 17 juillet 1580 [(titres de messieurs des Hommeaux de la Serrochère). Il mourut en 1582. On ignore sa filiation et ses armes].
Gautier
Jean Gautier de Brulon, seigneur de Brulon et de la Jacquaire, conseiller maitre des requêtes ordinaire de la reine, nommé chevalier de l’ordre de Saint-Michel le 4 may 1652, fut reçu le 23 juillet suivant par le marquis de Ruchefort, chevalier des ordres du roy [(titres de cette famille). Il étoit fils de Jean Gautier de Brulon, chevalier, seigneur de Brulon, et d’Elisabeth Eveillard. Ses armes d’azur à une roze d’argent accompagnée en chef de 2 étoilles d’or, et en pointe d’un croissant de même].
Le Clerc
Charles Le Clerc de Lesseville, seigneur de Saillancourt, d’Incourt, de Leumont, de Saint-Prix et du château de Saint-Leu, conseiller du roy en son Grand Conseil reçu le 18 décembre 1629, fut nommé chevalier de l’ordre de Saint-Michel le 4 mars 1647 (titres de cette famille). Il mourut sous-doyen au mois d’octobre 1673.
Le Roux
Louis Le Roux, seigneur de la Roche des Aubiers, de la Tour-Guyonneau, de Montagu, de la Baussonnière, de Mauny, de Morainvilliers, etc., fut admis dans l’ordre de Saint-Michel dans l’intervalle des années 1561 et 1564, et on le trouve rappellé avec la qualité de chevalier de l’ordre du roy dans 2 actes originaux des 12 octobre 1583 [(original, titres de cette maison)] et 6 juillet 1601 [(titres de la maison de Gislain de Bénouvoulle)] postérieurs à sa mort arrivée peu avant la ditte année 1564. [On ignore sa filiation. Ses armes gironné d’argent et de sable de huit pièces.]
Charles Le Roux, seigneur de la Roche des Aubiers, de la Baussonnière, de la Tour-Guyonneau, de Mauny, de Flacourt, de Courron, de Montagu et du Fief des Aubiers en Chemillé, chambellan ordinaire du roy, conseiller en son Conseil Privé, gentilhomme ordinaire de sa chambre portant la clef d’or, et chambellan de François, duc d’Anjou et d’Alençon, fut admis dans l’ordre de Saint-Michel vers le règne de Charles IX, et on le trouve qualifié chevalier de l’ordre du roy à l’époque de 1575 dans le recueil manuscrit des chevaliers de Saint-Michel fait en 1620 par Pierre d’Hozier, gentilhomme ordinaire de la Maison du roy (Bibliothèque du roy) ; il est cité encor avec la même qualité dans plusieurs actes originaux des … décembre 1583, 25 septembre 1601 et 19 août 1619 ; de plus le roy Henry IV le qualifie chevalier de son ordre dans des lettres du mois de mars 1601 ; il étoit déjà attaché à la personne du duc d’Anjou lors du testament qu’il fit le 30 juillet 1581 « ayant intention dit-il de faire le voyage en la guerre qui se présentoit en Flandres pour le service du roy et du duc d’Anjou en souverains et naturels princes ». Le roy Henry III le chargea de plusieurs commissions de confiance, et on le trouve employé aux gages de 600 livres dans l’état des gentilshommes de la chambre de ce monarque de l’année 1586. Il vint en 1597 [de Nantes] à la cour du roy Henry IV pour une commission dont il avoit été chargé auprès de ce monarque alors à Saint-Germain en Laye [ce qu’on apprend d’un compte de l’Epargne où il luy fut adjugé 250 écus pour cette commission], et fut fait l’un de ses chambellans, qualité qu’on luy trouve dans 2 actes des 7 septembre 1598 et 5 octobre 1607. Le roy Louis XIII l’honora ensuite du titre de conseiller d’État [d’épée] le 17 décembre 1619. [Il étoit fils de Louis le Roux, seigneur de la Roche des Aubiers, chevalier de l’ordre du roy, et de Renée de Monrainvilliers. Ses armes comme cy devant.]
Louis Le Roux, seigneur de la Roche des Aubiers, de Flacourt, de la Baussonière, de Courcon et de la Bellotière, gentilhomme ordinaire de la chambre du roy et guidon de cent hommes d’armes de ses ordonnances sous la charge du maréchal de Boisdauphin, né le 8 may 1578, est qualifié chevalier de l’ordre du roy dans un acte original du 20 janvier 1637 [(original, titres de cette maison). Il étoit fils de Charles Le Roux, seigneur de la Roche des Aubiers, chevalier de l’ordre du roy, et de Marie Hurault, nièce du chancelier de Chiverny. Ses armes comme cy devant].
Emmanuel Le Roux, seigneur de la Roche des Aubiers, de Longuefuye, etc., premier écuyer du prince de Condé [en 1619], étoit né le 25 décembre 1589 et fut admis à ce qu’il paroit dans l’ordre de Saint-Michel sous Louis XIII. On luy trouve la qualité de chevalier de l’ordre du roy dans un acte du 18 février 1645 [(titres de cette famille)] et il ne vivoit déjà plus en 1661. [Il étoit fils de Charles Le Roux, seigneur de la Roche des Aubiers, chevalier de l’ordre du roy, et de Marie Hurault. Ses armes comme cy devant.]
Soulier (du)
François du Soulier (ortographié aussy du Solier), seigneur de Rosset, enseigne de 50 lances des ordonnances du roy et l’un de ses gentilshommes servans, qualifié chevalier de l’ordre du roy dans un acte du 26 février 1582 [(procès-verbal de Malte de Pierre de la Porte du mois de may 1638). Il étoit fils de Guillaume du Soulier, écuyer, et d’Anne de l’Auberge. Ses armes d’azur à 3 bandes échiquetées d’argent et de gueules].
Vaux (des)
Jean des Vaux, seigneur des Vaux, de Lévaré, du Pin, du Boisgarnier et de la Cherbonelière, gouverneur et lieutenant général pour le roy des villes et châteaux de Mayenne, à Ernée, de Pontmain, de Lassay, de Vilaines, d’Ambrières, de Goron et autres places dépendantes de l’élection de Mayenne, par lettres du 17 décembre 1567, et gentilhomme ordinaire de la chambre du roy Henry III par lettres du 24 avril 1578, fit lever aux huguenots le siège de Sassay et après en avoir défait le chef, il les chassa de cette province. Il fut nommé le 27 avril 1571 et reçu par le seigneur de Châteauneuf chevalier de l’ordre de Saint-Michel (titres de cette maison). Henry III luy écrivit le 17 mars 1592 que « connoissant l’affection qu’il luy portoit et au soulagement de son peuple, il luy feroit un service très agréable d’assembler ceux de ses amis qu’il pourroit pour aller ensemble trouver le sieur de Vassé, et luy aider à défaire les gens de guerre levés sans commission qui oppressoient les peuples du pays du Perche ». Il mourut en 1593. Il étoit fils de Jean des Vaux, chevalier, seigneur des Vaux, de Lévaré et du Boisbéraud, et de Marie Coaisnon. Ses armes de sable coupé d’argent à un lyon de l’un en l’autre.
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]]>Titre d’Aubourg, pere.
Du 12 juillet 1736, copie en papier collationnée.
Provisions de l’état et office de conseiller secretaire du Roy, maison, couronne de France et de ses finances, garde des rolles des offices de France, controlleur general de l’augmentation du sceau et commis y joint, pour servir au quartier d’avril de chaque année, que tenoit exerçoit le sieur Charles Aubourg de Boury, et dont avoit été pourveu sur sa resignation par lettres du 23 juin 1730 le sieur Guillaume Aubourg de Boury, son fils, à condition toutes fois de survivance de l’un à l’autre et de retenir de service pour ledit sieur Aubourg de Boury pere, données par Sa Majesté à Paris le 12e juillet 1736 au sieur Jean-Yves Tessier.
Ces lettres signées à l’original sur le reply, par le roy, Sainson.
Avec l’acte de prestation [folio 110v] de serment fait à Paris le meme jour 12 juillet 1736 par ledit sieur Jean Yves Tessier, ès mains de monseigneur Chauvelon, chevalier, garde des sceaux de France, pour raison dudit état et office.
Cet acte signé Sainson, sont produites par copie faite par extrait et collationné par ledit Sainson, ecuyer, conseiller secretaire du roy, maison, couronne de France et de ses finances.
[folio 111]
Titre d’Aubourg, ayeul.
Du 12 juillet 1736, original en parchemin.
Lettres données à Compiegne le 12 juillet 1736 par lesquelles le Roy, voulant donner à son amé et feal le sieur Charles Aubourg de Boury des marques de la satisfaction qu’il avoit des services par lui rendus dans la charge de son conseiller, secretaire, maison, couronne de France et de ses finances, garde des roles des offices de France, controleur general de l’augmentation du sceau et commis y joint, en laquelle il avoit succédé au sieur Guillaume Aubourg son pere, et qu’il avoit exercé depuis le 29 mai 1690, qu’il y avoit été reçu sur les lettres de provision qu’il en avoit obtenues le meme jour jusqu’audit jour 12 juillet 1736, que le sieur Jean-Yves Tessier y avoit été reçu en son lieu et place, Sa Majesté permet audit Aubourg de Boury que nonobstant les provisions expediées et la réception dudit sieur Tessier audit ffice, il puisse se dire et qualifier en tout actes [folio 111v] son conseiller secretaire, maison, couronne de France et de ses finances, garde des roles des offices de France, controleur general de l’augmentation du sceau et commis y joint, et qu’il jouisse en cette qualité des memes honneurs, rang, seance, privileges de noblesse et autres droits y attachés, et après son decès sa veuve en viduité et ses enfans.
Ces lettres signées Louis, plus bas par le roy, Phelypeaux, et scellées, furent enregistrées en la chambre des comptes le 1eraoust 1736 par arrêt signé Noblet ; en la cour de parlement par arrêt du 6 septembre mil sept cent trente six, signé du Franc ; en la cour des aydes le 19 du meme mois de septembre par arrêt signé Le Franc, ès registres du Grand Conseil du roy le 23 juillet 1736 par acte signé Sainson, et ès registres de l’Audience de France le 30 dudit mois de juillet par acte signé Bersin.
Généalogie :
Guillaume Aubourg, chevalier, marquis de Boury X 1655 Marguerite Chauvin | Charles Aubourg, chevalier, marquis de Boury X 1694 Françoise Rioult d'Ovilly X 1697 Marie Rouxelin | Guillaume Aubourg (second lit), chevalier, marquis de Boury et de Vayres X Barbe Charlotte Aubourg de la Pelleterie | Louis Charles Aubourg, chevalier, marquis de Boury X 1755 Anne Rousseau de Chamoy | Marie François Emilien Aubourg de Boury X 1842 Euphémie Charlotte de Mengin-Fondragon | Marie Aurélie Charlotte Aubourg de Boury X 1866 Alfred de Villoutreys | Louise de Villoutreys de Brignac X 1890 Joseph-Edmond H. de la Pinsonnais | Jean H. de la Pinsonnais X Elisabeth de Brébisson Mes grands-parents
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Titre de Aubourg, ayeul.
Du samedy 16 juin 1691, original en papier.
Inventaire des meubles, titres et papiers trouvés apres le decès arrivé le 17 may 1691 de messire Guillaume Aubourg, marquis de Boury, conseiller secretaire du roy et garde des rolles des offices de France, dans sa maison rue des Fossez-Montmartre, paroisse Saint-Eustache, fait le 16 juin 1691 par Ponyer et Sainfray, notaires au Chatelet de Paris, à la requête de dame Marguerite Chauvin, sa veuve, demeurante en ladite maison ; et aussi à la requête de messire Charles Aubourg, chevalier, marquis de Boury, conseiller secretaire du roy, garde des rolles des offices de France ; de Simon Aubourg, ecuyer, emancipé d’age, procedant sous l’autorité de Noël Le Jeune, ecuyer, sieur du Rocher, son curateur aux causes, tous demeurans avec ladite dame Aubourg ; et de dame Anne Aubourg, epouse de messire Michel Damond, conseiller [folio 98v] du roy en ses conseils, tresorier general des parties casuelles de Sa Majesté, demeurans rue de Clery, susdte paroisse Saint Eustache. Lesdits Aubourg freres et sœur habiles à se dire et porter héritiers chacun par tiers dudit feu sieur Aubourg, leur pere.
Les titres y mentionnés sont entre autres :
L’expedition du contrat de mariage d’entre ledit feu sieur Aubourg et ladite dame sa veuve, passé devant Vaultier et Le Cat, notaires au Chatelet de Paris le 22 juin 1655, par lequel il est constitué en dot à ladite dame par ses pere et mere la somme de 54000₶ dont 19000₶ est une maison sise à Saint-Germain-des-Prés, près rue de Seine, et 12000₶ en une ferme sise en la paroisse de Villiers-Le-Bascle, prevosté de Paris, et outre ce, le sieur Mesmin, oncle, donne à ladite dame sa niece la somme de 6000₶.
Un contrat d’egalement passé devant Le Vasseur et Le Semelier, notaire à Paris, le 26 juillet 1670 entre les enfans des dicts 1 [folio 99] sieur et dame Chauvin, en présence de dame Anne Roujault, lors veuve dudit sieur Chauvin, leur mere.
L’original d’un partage fait sous signature privé entre lesdits sieur et dame Chauvin du 22 avril 1681 reconnu par acte passé devant Boindin et Moufle, notaires audit Chatelet, le 14 juillet 1681.
Le contrat d’acquisition fait par ledit sieur Chauvin de ladite maison rue des Fossez-Montmartre passé devant Le Somelier et Le Cat, le 13 novembre 1640.
Le decret fait de ladite maison aux requetes du Palais le 25 may 1641.
Un [acte] sous seing privé signé de Beaumer, Aubourg et Le Jeune, datté à Rouen le 11 janvier 1650, par lequel monsieur maitre Michel de Beaumer, ecuier, sieur de Chanteloup, conseiller du roy, maitre ordinaire en sa chambre des comptes de Normandie, vend audit defunt sieur Aubourg sondit état et office de maitre des comptes de Normandie moyennant 50000₶ dont 36000₶ [folio 99v] payables en son acquit à Laurens Le Diacre.
La grosse en parchemin du contrat de vente dudit office de maitre des comptes, fait par monsieur maitre Jaques Froutin, écuyer, sieur du Tot, à François du Pas, écuyer, sieur du Mesnil Pajot, moyennant 50000₶ payables audit sieur Aubourg comme privilégié sur ledit office, ainsi qu’il est porté audit contrat passé devant des Notz et Boubot, notaires au Chatelet de Paris le 25 février 1676.
Un contrat de vente passé devant Le Cat et Le Vasseur, notaires au Chatelet de Paris, le 9 juin 1653, par lequel messieurs Renouard vendent audit sieur Aubourg l’état et office de conseiller secretaire du roy, maison couronne de France et de ses finances, du nombre des boursiers du Collège ancien, moyennant 28300₶.
Une quittance passée devant Helye et Maurice, notaires et tabellions à Rouen, le 28 decembre 1653, donné par messire Charles Boullaye, conseiller du roy, lieutenant particulier au bailliage de Rouen, audit [folio 100] feu sieur Aubourg, de la somme de 12800₶ pour le rachat de 800₶ de rente au denier 14 constituée par Thomas Mustel, écuyer, sieur de Fresne, au profit dudit sieur Aubourg, par contrat privé du 7 may 1646, reconnu ès requêtes le lendemain.
Un [acte] sous seing privé signé Mustel, Druel et Aubourg, pour raison de la cure du lieu de Francheville, lequel lieu de Francheville avoit été vendu audit sieur Aubourg par ledit sieur Mustel par contrat passé devant les tabellions de Rouen le 11 octobre 1658.
Un autre ecrit signé Lambert et Aubourg du 23 may 1658 par lequel ledit sieur Aubourg vend à monsieur maitre Pierre Lambert, conseiller du roy en sa cour des aydes de Normandie, plusieurs tenemens de maisons sises en la paroisse de grande rue Saint Vivien de la ville de Rouen, moyennant 18500₶, ledit ecrit reconnu devant Planton, tabellion audit lieu, le meme jour.
La grosse en parchemin d’un contrat de vente passé devant Helie et du Bosc, [folio 100v] tabellions à Rouen, le 12 août 1645, par lequel messire Jean Lestendart, chevalier, seigneur et marquis de Villers, vend à Noël Le Jeune, ecuyer, sieur du Rocher, une masure, lieu et heritages, seis en la paroisse d’Aubevoye près Gaillon, et qu’il avoit acquise du sieur Le Coq.
Le decret et adjudication faite pardevant le bailly de la justice de Gaillon, de plusieurs heritages scis au terroir dudit Gaillon, d’Aubevoye et autres lieux, sur Noël Le Jeune, ecuyer, sieur du Rocher, vivant conseiller secretaire du roy, adjugés audit defunt sieur Aubourg, le 9 novembre 1680.
Un exploit de clameur du total desdits heritages fait à la requete de Noël Le Jeune, écuyer, sieur du Rocher, fils ainé dudit defunt du 10 octobre 1681, par Provence, huissier du roy, au presidial de Gisors.
Le decret fait aux requêtes du palais à Paris, de la terre et seigneurie de Boury, scise près Gisors, etant dans le pays du Vexin-le-François, adjugée à maitre Louis Chaury, procureur, le 18 juin 1681, moyennant la somme de 100000₶, lequel avoit fait sa declaration [folio 101] le 25 desdits mois et an au greffe desdites requêtes que ladite adjudication etoit pour le dit feu sieur Aubourg.
Une quittance donnée par Jaques Langlois, conseiller secretaire du roy, de la somme de 100000₶ consignée en ses mains par ledit feu sieur Aubourg, pour le prix de l’adjudication faite sur le curateur à la succession vacante de messire Emmanuel de Pelevé, chevalier, marquis de la terre de Boury.
Une autre quittance passée devant Loyer et Le Vasseur, notaires au chatelet de Paris, le 6 aoust 1682 de la somme de 10000₶ 2 donnée audit sieur Aubourg par dame Anne Le Goux de la Berchere, veuve dudit sieur de Pellevé.
Un jugement rendu par le bailly juge et garde de la justice de Seryfontaine le 20 août 1681 par lequel il est accordé audit sieur Aubourg l’inféodation de l’acquisition par lui faite du fief du Pressoir assis à Boury et faisant partie des dependances dudit marquisat, comme etant ledit fief mouvant en plein fief, foy et hommage dudit Seryfontaine.
[folio 101v] Un hommage rendu au dit defunt sieur Aubourg comme marquis dudit Boury par messire Nicolas Chardin, conseiller du roy esleu en l’election de Chaumont et Magny, comme procureur de messire François de Montbron, seigneur de Adancourt, a cause de la ditte seigneurie d’Adancourt relevant en plein fief, foy et homage dudit marquisat de Boury, ledit acte passé devant Nicolas Le Febvre, notaire royal au comté de Chaumont le 23 mars 1689.
Un acte sous seing privé signé Beraud et Aubourg, du 21 mars 1659, reconnu par acte passé double devant Le Boucher et Guneau, notaires au chatelet de Paris, le 22 des dits mois et an, par lequel messire Joachim Berault, conseiller du roy en ses conseils, grand audiancier de France et garde des rolles des offices de France, vend audit Aubourg les 3 quarts de la charge de conseiller secretaire du roy, garde des rolles des offices de France, et les trois quarts de la charge de commis à la ditte charge [folio 102] de garde des rolles, et les trois quarts de ce qui apartenoict au dit Berault aux deux charges de garde des rolles et deux commis d’icelles, créés en 1647, suprimé en 1648 et retablis en 1655, et ce moyennant 225000₶.
Un contrat de vente passé devant Boindin et Moufle, notaires à Paris, le 27 juillet 1679, par lequel messire Charles Le Brun, chevalier, seigneur du Breuil, et dame Henriette Armande de la Tournelle, son epouse, vendent au dit Aubourg le quart de l’office de garde des rolles dont ledit Aubourg etoit pourveu, et de celle de commis du dit garde, comme aussi le quart et la moitié de pareil office de garde des rolles et de commis en iceluy, moyennant 66000₶.
Un contrat de vente passé devant Villaine et Sainfray, notaires au chatelet de Paris, le 24 may 1690, par lequel le dit feu sieur Aubourg vend à Charles Aubourg, ecuyer, son fils, l’etat et charge de conseiller secretaire du roy, maison couronne de France [folio 102v] et de ses finances, garde des rolles des offices de France et controleur general de l’augmentation du sceau, dont il etoit pourvu, moyennant 300000₶.
Un contrat passé devant Touvenot et ledit Sainfray, notaires à Paris, le 25 fevrier 1691, entre ledit feu sieur Aubourg et le dit sieur Damond, portant compte entre’eux du prix des charges de conseiller du roy, tresorier general ancien alternatif triennal et quatriennal du marc d’or des ordres du roy et des offices ce premiers commis y joints qui leur apartenoient chacun par moitié et qui avoient eté vendus par le dit Damond a messire Nicolas Chuppin et dame Nicole Angelique Voysin son epouse, moyennant 700000₶.
Un contrat de constitution passé devant l’original d’une opposition formée au sceau a la requeste dudit Aubourg a ce qu’aucunes lettres de provisions de l’office d’auditeur des comptes dont ledit maitre Jaques Larchevesque etoit pourveu, ne fussent [folio 103] scellées, qu’à la charge de payer la rente de 100₶.
Un transport passé devant Le Vasseur et Moufle, notaires à Paris, le 21 may 1672, fait par Pierre de Moy, escuier, sieur de Ribouville, conseiller secrétaire du roy et controleur en sa chancellerie de Normandie, audit feu sieur Aubourg, de 100₶ de rente moyennant 1600₶ contenue en une promesse d’André Le Ribault, escuier, sieur de Lespinoy, et de Noël Le Jeune, escuier, sieur du Rocher, conseiller secretaire du roy, en datte du neuf juin 1660. La ditte promesse reconnue ès requestes du Palais le neuf juin 1660.
Un contrat passé devant Thomas et ledit Sainfray, nottaires, le 27 decembre 1684 par lequel maitre Louis Raymond, sieur de la Grange, bourgeois de Paris, pour obvier à la clameur feodalle que monsieur maitre Jaques Ferault, ecuier, seigneur de Falandre, conseiller du roy en sa cour des aides de Normandie, etoit sur le point de faire de la 3e partie de la ferme de Vaux, scize en la parroisse de Courdevesque, acquise par ledit Raymond du dit feu sieur [folio 103v] Aubourg, le dit Raymond delaisse audit sieur de Falandre la ditte 3e partie de la ditte ferme.
La grosse en parchemin d’un contrat passé devant Devin et Moufle, notaires a Paris, le 29 decembre 1670 par lequel le dit feu Aubourg pour assoupir le differend qu’il avoit avec Nicolas Le Jeune, ecuier, demeurant en la ville de Rouen, fils de Noël Le Jeune, ecuier, sieur du Rocher, secretaire du roy, au sujet de la clameur et retrait lignager fait par ledit Le Jeune a l’encontre du dit Aubourg pour rentrer en propriété et jouissance de la terre et seigneurie de Grisy, vendue audit feu sieur Aubourg par le dit sieur du Rocher par contrat passé devant Maurice et Crosnier, notaires à Rouen, le treize may 1669, et pour raison duquel retrait ils etoient en instance aux requestes de l’hostel du roy, le dit Aubourg consent audit retrait et delaisse audit Nicolas Le Jeune la ditte terre et seigneurie de Grizy.
L’original d’une indemnité par Noël Le Jeune, escuier, sieur de Carel, audit feu sieur Aubourg passée devant Devin et [folio 104] Moufle le 29 decembre 1670, par la quelle le dit Carel s’etoit obligé au principal et arrerage de 540₶ de rente constituées par Nicolas Le Jeune, son frere, par le contrat cy dessus.
Un escrit signé Aubourg et Le Jeune du dix juillet 1682 portant transaction entre le dit sieur Aubourg, heritier pour un tiers de damoiselle Ysabeau Aubourg, sa tante, et Noël Le Jeune, ecuier, sieur du Rocher, tant en son nom que se faisant de ses freres et sœurs donataires de laditte damoiselle Isabeau Aubourg, par laquelle le dit Aubourg consent l’effet de la ditte donation et se contente pour sa part en la ditte succession du tiers de la ferme que tenoit Pierre Baron, scize a Vaux, paroisse de Courdevesque.
Un contrat passé devant Guyot et Bru, notaires au chatelet de Paris, le six may 1691, portant compte entre le dit feu Aubourg et messire Antoine Chauvin, conseiller du roy, maitre ordinaire en sa chambre des comptes, au nom et comme tuteur de messire Nicolas Louis [folio 104v] de Vrevin, chevalier, seigneur d’Estry et de Guny.
Un acte sous seing privé signé Aubourg, reconnu par acte passé devant Roussel et Moufle, notaires à Paris, le 19 juin 1676, par lequel il reconnoit avoir receu de monsieur de Mannevillette, secretaire des commandemens de Son Altesse Royale, la somme de 4833₶ 6s 10d pour un tiers que le dit Aubourg luy donnoit dans un office de tresorier du Marc d’or des ordres du roy, et dans un office de commis que ledit sieur Aubourg avoit acheté le mesme jour dudit Damond, au dos duquel ecrit etoit une quitance signée Maris Le Camus et de Hanyvel, du 5 fevrier 1691, par laquelle la dame veuve du dit sieur de Mannevillette, et le dit sieur de Mannevillette son fils, maitre des requestes, confessent avoir receu du dit sieur Aubourg la somme de 59791₶.
La grosse de l’inventaire fait au chasteau de Boury, par Nicolas Le Febvre, notaire royal au comté de Chaumont en Vexin, les 3 et 4 juillet 1691.
La grosse de l’inventaire fait en la ditte [folio 105] ferme d’Aubevoye, le 6 du dit mois de juillet par Philipes Postel, notaire royal pour le siege de Villers, election d’Andely, resident à Gramont, paroisse de Gaillon.
La grosse en parchemin du bail de laditte terre de Boury, passé devant ledit Le Febvre, notaire royal le 19 decembre 1681, fait par maitre Nicolas Rohard, avocat en parlement, ayant charge dudit feu Aubourg, à Jean-Louis Thierry, moyennant 5000₶ par an.
Un contrat de vente passé devant Daubanton et Gigault, notaires a Paris, le 29 septembre 1689, faite par ledit Aubourg a Nicolas Carré et a damoiselle Françoise Dacquin 3 sa femme, de la charge de conseiller secretaire du roy du College ancien des Six Vingtz du nombre des 60 boursiers, dont le dit Aubourg etoit pourveu et ce moyenant 44500₶.
Un contrat de vente passé devant Isaye Helie et Jacques Crespin, tabellions royaux a Rouen, le 26 janvier 1649, par lequel Thomas [folio 105v] Mustel, escuier, seigneur et patron de Vassonville 4 vend audit feu Aubourg la ditte terre et seigneurie de Villers moyenant 16000₶.
Et un contrat de vente passé devant le dit Ysaye Helie et Joan Houppeville, tabellions a Rouen, le 11 octobre 1658 par le dit Mustel, seigneur et patron d’Assonville 5 audit feu Aubourg, du fief, terre et seigneurie de Notre-Dame de Francville, lequel est un 8e de fief de Haubert relevant du roy, et ce moyennant 51666₶ 15s 4d.
Cet inventaire clos le 17 juillet 1691 par les dits Ponyer et Sainfray qui en retint la minutte, notaires au chatelet de Paris.
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Généalogie :
Etienne Aubourg X Madeleine Mustel | Guillaume Aubourg, premier huissier au parlement de Normandie X 1581 Esther Bertout | Charles Aubourg, greffier en chef au criminel du Parlement de Rouen X 1616 Angélique Morel | Guillaume Aubourg, chevalier, marquis de Boury X 1655 Marguerite Chauvin | Charles Aubourg, chevalier, marquis de Boury X 1694 Françoise Rioult d'Ovilly X 1697 Marie Rouxelin | Guillaume Aubourg (secondd lit), chevalier, marquis de Boury et de Vayres X Barbe Charlotte Aubourg de la Pelleterie | Louis Charles Aubourg, chevalier, marquis de Boury X 1755 Anne Rousseau de Chamoy | Marie François Emilien Aubourg de Boury X 1842 Euphémie Charlotte de Mengin-Fondragon | Marie Aurélie Charlotte Aubourg de Boury X 1866 Alfred de Villoutreys | Louise de Villoutreys de Brignac X 1890 Joseph-Edmond H. de la Pinsonnais | Jean H. de la Pinsonnais X Elisabeth de Brébisson Mes grands-parents
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]]>Titres de Boisjourdan, bisayeul
Du 5e juillet 1663, original en papier.
Procès-verbal des preuves de la noblesse de Louis du Boisjourdan, ecuyer, fils de feu Hercules-François du Boisjourdan, chevalier, seigneur du Boisjourdan, et de dame Françoise de Hardouin, sa veuve, demeurante dans son château du Boisjourdan, paroisse de Bouère, evesché du Mans, faittes le 5e de juillet de l’an 1663 en la ville de Chateaugontier, pour la reception dudit François du Boisjourdan au nombre des chevaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jerusalem au grand prieuré d’Aquitaine, par frère François Petit de la Guerche Saint Amant, chevalier dudit ordre, commandeur des commanderies de la Coudrie et de Puiranan, et frere Charles de Savonieres de la Bretêche, chevalier du meme ordre, et commandeur de la commanderie du Temple d’Angers, tous les deux commissaires només par deliberation du chapitre provincial tenu en l’Hotel Saint Georges à Poitiers le 7e de mai de ladite année 1663, et où presidoit frère Jean des Gitons-Baronière, commandeur d’Amboise, comme le plus ancien des commandeurs, à cause de la mort de monsieur le Grand Prieur d’Aquitaine. Ledit commandeur assisté de frere Louis Torchard de la Panne, commandeur de Roche et de Villedieu, frere Arthus Chesnel de Meux, commandeur d’Ansigni, frère René de Bailleul, commandeur de l’ancien hopital d’Angers, frère François Budes Tertres-Jouan, commandeur de Moléon, de la Lande, et de [folio 133v] Verché, frere Gui d’Alongni-Boismorand, commandeur d’Ozon et de Pecaille, frere Antoine Thomasset de la Boislinieres, commandeur de Lesvales, frere Antoine de Reli-Vitré, commandeur de Baléan, frere François de Laval, commandeur d’Artives, frere Jean-Denis Pollastron de la Hillière, commandeur de la Feuillée, frere Lancelot de Chouzes, commandeur de la Guerche et du Blizon, frere François de Livonne-Verdille, commandeur de Nantes, frere René Sallo de Semaigne, commandeur de Frettoi, procureur et receveur dudit prieuré d’Aquitaine, frere François de la Rochefoucaud de Boyers, commandeur de l’Isle-Bouchard, et frere René de Nemours, chevalier. Ce procès verbal redigé et reçu par Pierre Badier, notaire royal demeurant à Chateaugonthier, paroisse de Saint Remi.
Les tesmoins y deposant sont messire René de la Duffrie, chevalier, seigneur dudit lieu de la Duffrie, de Chastelverd, de Bouere, de la Vaizauziere et de la Marie, demeurant dans son château de la Vaizauzière, paroisse de Bouère, et agé de 53 ans, lequel depose que le presenté étoit fils de feu Hercules-François du Boisjourdan et de dame Françoise de Hardouin sa veuve, qu’il etoit agé de 12 à 13 ans et qu’il avoit eté batisé dans l’église paroissiale de Bouère ; que la mere du présenté étoit issue de [folio 134] la maison noble de la Girouardière en Craunois au païs d’Anjou, qu’il avoit oui dire que ledit Hercules-François de Boisjourdan etoit fils de François du Boisjourdan, ecuyer, seigneur dudit lieu, et de damoiselle Antoinette de Baubigné, issue de la maison noble de Chasnai en Anjou ; que ledit François etoit fils d’Antoine du Boisjourdan, ecuyer, et de damoiselle Julienne de Rochereul, issue de la maison noble de la Fronidière, au païs nantois, seigneur et dame du Boisjourdan, et que ledit Antoine de Boisjourdan etoit fils de Jean du Boisjourdan, ecuyer, seigneur de Boisjourdan, et de damoiselle Madelene de la Chapelle-Rainsouin, issue de la maison noble de Varannes au païs du Maine ; et que ladite damoiselle Julienne de Rochereul etoit fille de Jean de Rochereul, ecuyer, seigneur de la maison noble de la Frenodiere au païs nantois, et de damoiselle Julienne Le Porc, de la maison de Vezins au païs d’Anjou ; que damoiselle Antoinette de Baubigné etoit fille de messire François de Baubigné et de damoiselle Marguerite de Torchard, de la maison noble de la Geraudière au païs d’Anjou, seigneur et dame de Chesnais, et que le dit François de Baubigné, chevalier, seigneur de Chasnai et de damoiselle Jeanne de Tese sa femme, que ladite Marguerite Torchard, seigneur de la Giraudière, et de damoiselle Antoinette Burdelot, sa femme ; que ladite Françoise de Hardouin, [folio 134v] mere dudit presenté, etoit fille de messire Urbain de Hardouin, chevalier, seigneur de la Girouardiere, paroisse de Pouston en Cranois, et de damoiselle Madelene de Bastard sa femme, issue de la maison noble de la Paragere-Coudreuse au païs du Maine ; que ledit Urbain de Hardouin etoit fils de messire Eustache de Hardouin, sieur de la Girouardière, et de damoiselle Françoise de Champagné, sortie de la maison noble de la Motte-Ferchaud en Anjou ; et que ledit Eustache de Hardouin etoit fils de Bertrand de Hardouin, ecuyer, seigneur de la Girouardière, et de demoiselle Jeanne de Saint Léon, de la province de Picardie ; que demoiselle Françoise de Champagné, bisayeule maternelle du présenté, étoit fille de François de Champagné, ecuyer, seigneur de la Motte-Ferchaut, et de demoiselle Marie de la Roussière, sa femme ; que demoiselle Madelène de Bastard, ayeule du presenté, etoit fille de Guillaume de Bastard, ecuyer, seigneur de la maison noble de la Paragere et de Vaudreuse, et de demoiselle Marie de Segris, issue de la maison noble de Segrais au païs du Maine, de laquelle maison il y avoit alors un chevalier de Malthe ; et que ledit Guillaume de Bastard etoit fils de René de Bastard, seigneur de la Paragere et de Vaudreuse, et de demoiselle Caterine de la Motte-Fouquet, issue de la maison de la Motte-Fouquet au bas Maine ; que demoiselle Marie de Segrais etoit fille de Louis de Segrais, ecuyer, seigneur de la maison [folio 135] noble de Segrais, au pais du Maine, et de demoiselle Marie de Monteclerc, de laquelle maison étoit sorti le feu chevalier de Monteclerc, gouverneur de Dourlan en Picardie.
Que ceux de Boisjourdan portoient pour armes d’or à 3 carreaux de gueules, semé de fleurs de lis d’azur, que les armes de la Chapelle-Rainsoin etoient de sable à une croix d’or, que celles de Rochereul etoient de sable à une fasse de gueules chargée de trois epées et acompagnée de 8 croisilles d’argent posées 4, 3 et 1, et que celles de Le Porc, dont la maison etoit fondue dans celle de Vesins, etoient d’or à un porc-epic de sable, que les armes de Baubigné de Chasnai etoit d’argent à trois brisures de gueules bordées de sable, que celles de Tessé etoient de sable à une fasse d’argent coupée et hachée, acompagnée de trois molettes d’argent posées deux en chef et l’autre à la pointe de l’écu, que celles de Torchard de la Giraudière etoient de gueules bandé d’or, cantoné d’argent au premier quartier, et chargé d’un porc-epic de sable, que les armes de Bourdelot etoient d’azur à une fasse d’or acompagnée de 3 étoiles d’argent, deux en chef et l’autre à la pointe de l’ecu, que celles de Hardouin de la Girouardière etoient d’argent à une fasse de gueules chargée d’un lion de sable rampant, armé, lampassé de gueules en chef, et [folio 135v] de deux quintefeuilles de sable posées à la pointe de l’écu, que celles de Saint Yon 1 etoient d’argent a une brisure de sinople, acompagnée de trois canettes de sable becquées et patées de gueules, posées deux en chef et l’autre à la pointe de l’écu, que les armes de Champagné de la Motte-Frechaut etoient d’argent semé d’hermines a une fasse de gueules dentelée, et que celles de la Raustiere etoient un bandé de gueules et d’or, que celles de Bastard de la maison de Paragère et de Vaudreuse etoient d’azur mi-parti d’une fleur de lis et d’un aigle d’or, les ailes etendues, que celles de la Motte-Fouquet etoient de sable a une bande d’or, que celles de Segrais etoient d’azur a une croix d’or, acompagnée de 12 treffles d’argent posés aux 4 cantons de l’écu, et que celles de Monteclerc etoient de gueules à un lion d’or rampant, couroné de mesme.
Cette deposition signée René de la Dufferie ; messire François du Puis, chevalier, seigneur du Puis et de Froidefond, demeurant alors en la ville d’Angers, paroisse de la Trinité, et auparavant dans sa maison noble du Puis, paroisse de Froidefont, agé de 58 ans ; messire Charles de la Corbiere, de la Besnichere, de Javigni et des Alleux, demeurant dans son château des Alleux, demeurant dans son château des Alleux, paroisse de Cossé-Le-Vieux au païs d’Anjou, agé d’environ 63 ans [folio 136] et messire René Quatrebarbes, chevalier, seigneur de la Rongère, demeurant dans son château de la Rongère, paroisse de Saint Jullien au diocèze du Mans, agé d’environ 55 ans.
Lesquels trois temoins deposent à peu près dans les mesmes terres que ledit sieur de la Duffrie, 1er temoin. Ces trois depositions signées François du Pui, Charles de la Corbiere, et René Quatrebarbes.
Les titres enoncés dans cette preuve sont entre autres :
Un extrait du registre des batêmes de la paroisse de Bouere au diocèze du Mans, portant que Louis du Boisjourdan, fils de messire Hercules François du Boisjourdan, chevalier, seigneur du Boisjourdan, de Chasnai, de la Priouliere et de Maignane, et de dame Françoise de Hardouin sa femme, fut batisé le 14e de mars de l’an 1650. Le parain messire Louis de Torchard de la Panne, chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jerusalem, commandeur de la Roche de Villedieu et de Poitiers, la maraine dame Louise de Baron, femme de messire Charles Duché, chevalier, seigneur baron Duché, de la Courbe, de la Roche Talbot et de Saugé. Cet extrait délivré le cinquieme de janvier de l’an 1663 par le sieur René Perrier, vicaire de la dite paroisse de Bouère, et legalisé par le sieur des Chapelles, doyen de l’église du Mans, et vicaire de l’évesque du Mans.
Ce procès verbal par lequel il est dit que ledit Louis de Boisjourdan presenté etoit issu d’une veritable et ancienne noblesse paternelle et maternelle, [folio 136v] est signé François Petit de la Guerche, frère Charles de Savonierre-Bretesche, et Badier notaire.
1 En interligne : Leon.
Généalogie :
François du Boisjourdan (né en 1580) x Antoinette de Baubigné | Hercule-François du Boisjourdan x Françoise de Hardouin |___________________________________________________ | | René-Marc du Boisjourdan Louis du Boisjourdan, x Madeleine de Beufvier chevalier de Malte | Louis-René-Marc du Boisjourdan x en 1715 2.1.1 Françoise Gaultier de Brulon | Louis-François du Boisjourdan x Madeleine Guyteau du Lattay | Philippe-Madeleine du Boisjourdan x Henri-René-Julien Jarret de la Mairie | Louis-Augustin Jarret de la Mairie x Marie-Angèle Le Gouz du Plessis | Louise Jarret de la Mairie x Edmond Hochedé de la Pinsonnais | Joseph-Edmond H. de la Pinsonnais X 1890 Louise de Villoutreys de Brignac | Jean H. de la Pinsonnais X Elisabeth de Brébisson
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